Maroc: Sahara marocain - La position de la France ne manquera pas d'impacter la gestion de la question au Conseil de sécurité (Loulichki)

Rabat — La nouvelle position exprimée par la France en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne manquera pas d'impacter la gestion de ce dossier au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU, a estimé Mohammed Loulichki, Senior Fellow au think tank Policy Center for the New South (PCNS).

"La position française sert de référence à plusieurs pays francophones et ne manquera pas, à mon avis, d'impacter la gestion de la question du Sahara marocain au Conseil de sécurité et sa considération par l'Union européenne", a indiqué M. Loulichki, qui commentait pour la MAP la portée et les implications de cette position exprimée par le Président français, Emmanuel Macron, dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce message, M. Macron a annoncé officiellement au Souverain qu'il "considère que le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine", tout en assurant Sa Majesté le Roi de "l'intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume" et que son pays "entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international".

A travers cette position, qui salue également les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara, la France interpelle aussi "ceux qui bloquent le processus pour qu'ils coopèrent avec les Nations-Unies", a fait observer l'ancien ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU.

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"La France considère le Maroc comme un pôle de stabilité, et entend tout faire pour préserver ce pôle de rayonnement économique et de coopération Sud-Sud", a souligné M. Loulichki.

Il s'agit d'une décision "bien réfléchie" et "assumée par la France et par ses autorités", a-t-il dit, affirmant qu'elle est génératrice d'une "dynamique" au Conseil de sécurité.

Et de préciser, à cet égard, que la position française est "une décision d'abord souveraine" qui n'est "dirigée contre personne". Cette décision se veut "une invitation aux autres parties à régler définitivement ce différend pour qu'on puisse libérer les énergies des peuples maghrébins et contribuer à la paix et à la stabilité dans cette région", a conclu M. Loulichki.

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