À la tête d'un parti de paysans, le FIVOI, Antoine Rajerison, député élu à Arivonimamo, prône un développement émanant de la base afin d'amorcer le take off économique de Madagascar.
Agronome de formation, le numéro Un du parti FIVOI avance qu' « on ne peut espérer le progrès de Madagascar tout en ignorant le secteur agricole dans un pays où la population est formée à près de 90 % par des paysans ».
Les produits de rente se trouvent d'ailleurs, selon ses explications, parmi les principaux pourvoyeurs de devises par l'exportation des produits bruts comme la vanille ou encore le litchi. Pour Antoine Rajerison, une révolution verte peut constituer un levier d'un développement harmonieux de la Grande ile. « Il faut accorder plus d'importance au principe de redevabilité pour que cela puisse engendrer un réel impact au niveau de la base », a ajouté le patron du parti FIVOI qui s'est félicité de la récente mise en place de la Commission pour la bonne gouvernance, redevabilité, lutte contre la corruption et la transparence au niveau de l'Assemblée nationale.
« Cela se trouve parmi notre combat et elle a été installée afin de lutter pour les intérêts des paysans », a poursuivi Antoine Rajerison. Avec son ancrage au niveau du monde rural, le FIVOI, fort de sa performance lors des dernières législatives, a maintenant les élections communales dans son viseur.