La Côte d'Ivoire a adhéré le 16 juillet dernier à la Convention des Nations unies sur l'eau. Le 10 juillet, le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale avaient signé un accord de financement de 825 millions de dollars avec, pour objectif, de fournir un accès sécurisé à des services d'eau et d'assainissement améliorés dans les régions défavorisées du nord du pays. Ce programme doit permettre à plus de 2 millions de personnes d'accéder notamment à l'eau potable.
La Côte d'Ivoire souhaite renforcer l'accès à l'eau potable et améliorer les services d'assainissement dans les régions défavorisées du nord du pays. En perspective, notamment, la réhabilitation de barrages et l'installation de nouvelles stations hydrologiques. Le tout, financé par la Banque mondiale. L'institution de Bretton Woods va en effet dégager une enveloppe de 825 millions de dollars, soit près de 500 milliards de francs CFA.
Quatre grands barrages seront réhabilités
« La zone septentrionale ivoirienne est caractérisée par un risque de pénurie d'eaux. Cela est aggravé par les effets du changement climatique, les pollutions et l'orpaillage clandestin. C'est pour ces raisons que cette partie du pays a été choisie pour la mise en oeuvre du projet d'Appui à la sécurité de l'eau et de l'assainissement », explique le Docteur Eugène Yéo, directeur général des ressources en eaux. Non sans relever que cette zone enregistre « un faible taux d'accès à l'eau potable, même si la demande augmente ».
Ce sont au total quatre grands barrages qui seront réhabilités. L'objectif est de créer une capacité de stockage d'eau supplémentaire de 45 millions de m³. Trente nouvelles stations hydrologiques seront également installées afin d'améliorer le suivi des ressources en eau dans les régions éloignées du pays.
Le projet vise aussi l'élimination des boues fécales, à travers la création de sept stations de traitement. À terme, plus de 2 millions personnes auront accès à l'eau potable et à l'assainissement.
Le 16 juin dernier, la Côte d'Ivoire est devenue le dixième pays à adhérer à la Convention des Nations unies sur l'eau, un traité visant à améliorer la gestion commune de l'eau par-delà les frontières.