Congo-Kinshasa: Système des Nations Unies au pays - Plusieurs succès récoltés en 2023, de nouvelles actions en perspective !

Le rapport des résultats du Système des Nations Unies en RD. Congo, pour l'exercice 2023, a été officiellement présenté hier, mardi 30 juillet 2024, à Kinshasa, au cours d'une conférence de presse. C'est un bilan encourageant qui s'articule autour de trois piliers importants. Le premier pilier souligne les efforts engagés pour la consolidation de la paix, le respect des droits humains, la protection des civils, le renforcement de la cohésion sociale et la démocratie.

Le deuxième renvoie, pour sa part, à la croissance économique inclusive, au développement agricole, à la capture du dividende démographique, à la protection sociale et à la gestion durable des ressources naturelles. Enfin, le troisième et dernier pilier évoque les réalisations ayant favorisé l'accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire. La cérémonie de présentation de ce rapport s'est déroulée dans les installations de la Monusco, à la lisière de la Gombe, en présence du Vice-premier Ministre en charge du Plan et l'Aide au Développement, Guylain Nyembo, et de quelques représentants des Agences onusiennes.

Dans son discours, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Bruno Lemarquis, a démontré toute l'importance que les Nations Unies attachent au bien-être des populations de la RDC. Il a rappelé que la présentation dudit rapport est un témoignage émouvant de l'engagement du Système onusien à renforcer la redevabilité et la transparence de ses interventions vis-à-vis du Gouvernement congolais.

«Les Nations unies en RDC sont une grande famille, avec au total 28 agences, fonds, programmes, ou autres entités apparentées qui oeuvrent, dans le cadre de leurs mandats respectifs, en appui au pays. Les Nations Unies en RDC travaillent dans le domaine du développement, de la paix et sécurité, des droits de l'homme et de l'action humanitaire. La très grande majorité ont une présence résidente en RDC, mais certaines sont ce que l'on appelle des entités non-résidentes, qui collaborent toutefois de manière active. La diversité de la famille des Nations Unies est importante à rappeler, car il peut parfois y avoir l'impression en RDC que Nations Unies égal MONUSCO. C'est d'ailleurs pour cela que l'on dit, lorsque la MONUSCO se retire d'une province, la MONUSCO part, les Nations Unies restent. En 2023, le SNU a travaillé avec plus de 30 entités étatiques tant au niveau central (ministères, Parlement, système judiciaire et autres institutions) qu'au niveau des entités déconcentrées ou décentralisées pour la conception et la mise en oeuvre des programmes », a-t-il évoqué, dans son intervention.

Le Système des Nations Unies engagé à épauler le Gouvernement dans le recherche des solutions aux problèmes des congolais

Le Coordonnateur Bruno Lemarquis, qui a reconnu des difficultés rencontrées, a relevé des signaux forts à mettre à l'actif du SNU pour l'exercice précédent.

«Nos interventions, qu'elles soient directes vers les populations ou orientées vers l'appui aux politiques publiques, aux réformes institutionnelles, au renforcement des capacités, à l'analyse, la planification stratégique ou encore la collecte des données, ont toutes été menées en alignement avec les priorités nationales, toujours dans le souci de ne laisser personne de côté. En matière de consolidation de la paix et de la démocratie, notre soutien au processus électoral, tant en termes technique, logistique, de communication que de renforcement des mécanismes d'alerte, a contribué à ce que les échéances électorales puissent avoir lieu dans les délais constitutionnels tout en minimisant les risques de crise et en prévenant les conflits. Pour renforcer le respect des droits humains, des appuis importants ont été apportés à la justice militaire et à la justice civile, pour permettre en particulier les processus d'enquêtes et de poursuites pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, violations graves des droits humains, y compris les violences basées sur le genre. Le SNU a également appuyé des processus de réforme, par exemple dans le domaine de la sécurité, avec l'appui à la réforme de la police ou encore à l'administration pénitentiaire.

En ce qui concerne la Croissance économique inclusive, le développement agricole, la protection sociale et la gestion durable des ressources naturelles, le SNU a accompagné le gouvernement dans la définition et la mise en oeuvre d'un plan d'accélération ambitieux pour la mise en oeuvre des ODD incluant des réformes cruciales et des investissements structurants. Ce plan a été présenté par S.E. le Président de la République au Sommet des ODD en septembre 2023 à New York, et une feuille de route a été présentée et approuvée en conseil des Ministres. Pour prendre l'exemple de l'inclusivité financière, plus de 3 millions de nouveaux bénéficiaires de services financiers ont été enregistrés en 2023 auprès des institutions de microfinances, du fait principalement de l'ouverture des comptes aux agents de l'Etat et de l'incidence de la numérisation. S'agissant de l'appui aux politiques publiques, le SNU a poursuivi, entre autres exemples, son soutien à la promotion du capital naturel et appuyé la gouvernance, y compris à travers l'élaboration de la loi foncière et le développement du code de l'urbanisme et de la construction », a démontré cette illustre personnalité.

A l'en croire, pour la période 2025-2029, le SNU a lancé, d'ores et déjà, les éléments indispensables à la définition de son nouveau cadre de coopération avec la République démocratique du Congo. Parmi les actions envisagées, il y a notamment l'accompagnement des politiques publiques accélératrices de la mise oeuvre des ODD et un soutien efficace aux efforts de paix... Le VPM en charge du Plan, pour sa part, a salué cet engagement combien nécessaire pour le développement du pays. Il a saisi le moment pour réitérer, haut et fort, la détermination du Gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa, à promouvoir le bien-être des populations par la poursuite des programmes ambitieux et la mise en oeuvre des réformes audacieuses, dans l'optique de matérialiser la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

DISCOURS DU COORDONNATEUR RESIDENT DU SYSTEME DES NATIONS UNIES A L'OCCASION DE LA PRESENTATION CONJOINTE DU RAPPORT ANNUEL DES RESULTATS 2024 DU CADRE DE COOPERATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Kinshasa, 30 juillet 2024

Excellence Monsieur le Vice Premier Ministre, Ministre du Plan,

Excellence Madame la Ministre déléguée à la Coopération internationale et à la

Francophonie,

Chers et chères Collègues des Agences des Nations Unies,

Chers et chères journalistes et représentants des médias,

C'est un honneur de coanimer cette conférence de presse avec S.E. Monsieur le Vice Premier Ministre, Ministre du Plan.

Nous sommes réunis aujourd'hui pour partager avec vous le rapport des résultats du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement durable pour l'exercice 2023.

Ce rapport annuel s'inscrit dans le cadre de l'engagement du Système des Nations Unies de renforcer la redevabilité et la transparence de ses interventions vis-à-vis du Gouvernement, de ses partenaires et surtout, du peuple congolais.

Tout d'abord, au nom de l'Equipe pays des Nations Unies en RDC, je souhaite exprimer mes vifs remerciements au Gouvernement pour la collaboration, constante et constructive, ainsi que pour l'esprit de dialogue. Nos interventions se veulent d'être alignées aux priorités nationales.

Les Nations unies en RDC sont une grande famille, avec au total 28 agences, fonds, programmes, ou autres entités apparentées qui oeuvrent, dans le cadre de leurs mandats respectifs, en appui au pays. Les Nations Unies en RDC travaillent dans le domaine du développement, de la paix et sécurité, des droits de l'homme et de l'action humanitaire. La très grande majorité ont une présence résidente en RDC, mais certaines sont ce que l'on appelle des entités non-résidentes, qui collaborent toutefois de manière active. La diversité de la famille des Nations Unies est importante à rappeler, car il peut parfois y avoir l'impression en RDC que Nations

Unies égal MONUSCO. C'est d'ailleurs pour cela que l'on dit, lorsque la MONUSCO se retire d'une province, la MONUSCO part, les Nations Unies restent.

En 2023, le SNU a travaillé avec plus de 30 entités étatiques tant au niveau central (ministères, Parlement, système judiciaire et autres institutions) qu'au niveau des entités déconcentrées ou décentralisées pour la conception et la mise en oeuvre des programmes.

Le SNU travaille également avec de nombreux partenaires de la société civile, du secteur privé, avec des organisations locales, des organisations féminines, des organisations de la jeunesse, et tant d'autres acteurs de la vie sociale, économique et culturelle, avec des collaborations étroites en faveur de l'agenda du développement durable.

Des remerciements tous particuliers vont également aux Partenaires Techniques et Financiers (partenaires bilatéraux et multilatéraux, y compris les Institutions Financières Internationales), qui nous ont soutenu dans le cadre de la mise en place des interventions et des programmes avec des ressources financières et des appuis institutionnels. Car comme vous le savez les agences dépendent des contributions volontaires des partenaires.

L'année 2023 a été une année critique. Ce fut une année électorale, avec les élections de décembre 2023. Ce fut aussi une année marquée par la dégradation de la situation sécuritaire, en particulier au Nord Kivu et en Ituri, mais aussi dans la province du Mai-Ndombe, dans un contexte de tensions sous-régionales accrues. Ce fut enfin une année qui a vu des développements en ce qui concerne le processus de désengagement de la MONUSCO, après plus de 20 ans de présence.

Du fait de cette dégradation de la situation sécuritaire, la situation humanitaire s'est également dégradée, et demeure dramatique. C'est l'une des crises les plus prolongées au monde, une crise complexe et négligée. Il y avait 6.8 millions de personnes déplacées internes fin 2023, aujourd'hui elles sont 7.3 millions. Le pays accueille aussi plus de 500,000 réfugiés et demandeurs d'asile.

Mais parallèlement à cela, la RDC a enregistré une forte croissance économique, estimée à 6,2% en 2023, et a poursuivi des actions et des stratégies de développement dans le cadre de la mise en oeuvre des ODD. Car comme nous le savons la RDC est un pays qui regorge d'opportunités, de potentiel et de ressources, un pays « solution » par rapport à des problèmes globaux tels que l'impact des changements climatiques et la transition énergétique. Un pays solution qui a besoin de la paix pour exprimer tout son potentiel.

Il est donc clé d'investir dans le développement et dans la mise en oeuvre des ODD, pour un véritable changement dans la vie quotidienne des congolais et des congolaises. Mais le chemin reste long. Dans le dernier rapport de progrès sur la mise en oeuvre des ODD présenté par la RDC, que l'on appelle la Revue Nationale Volontaire, qui date de 2023, on note que les progrès de la RDC à mi-parcours de l'horizon butoir, 2030, restent lents. Malgré la forte croissance économique engrangée ces dernières années, 74.5 millions de congolais et de congolaises continuent de vivre dans l'extrême pauvreté.

Dans ce contexte, le SNU s'est focalisé sur trois domaines de coopération, et mes collègues donneront ensuite des informations complémentaires :

(i) la Consolidation de la paix, le respect des Droits humains, la protection des civils, la cohésion sociale et la démocratie ; (ii) la Croissance économique inclusive et le développement durable ; (iii) l'Accès aux services sociaux de base et l'assistance humanitaire.

Nos interventions, qu'elles soient directes vers les populations ou orientées vers l'appui aux politiques publiques, aux réformes institutionnelles, au renforcement des capacités, à l'analyse, la planification stratégique ou encore la collecte des données, ont toutes été menées en alignement avec les priorités nationales, toujours dans le souci de ne laisser personne de côté.

En matière de consolidation de la paix et de la démocratie, notre soutien au processus électoral, tant en termes technique, logistique, de communication que de renforcement des mécanismes d'alerte, a contribué à ce que les échéances électorales puissent avoir lieu dans les délais constitutionnels tout en minimisant les risques de crise et en prévenant les conflits.

Pour renforcer le respect des droits humains, des appuis importants ont été apportés à la justice militaire et à la justice civile, pour permettre en particulier les processus d'enquêtes et de poursuites pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, violations graves des droits humains, y compris les violences basées sur le genre.

Le SNU a également appuyé des processus de réforme, par exemple dans le domaine de la sécurité, avec l'appui à la réforme de la police ou encore à l'administration pénitentiaire.

En ce qui concerne la Croissance économique inclusive, le développement agricole, la protection sociale et la gestion durable des ressources naturelles, le SNU a accompagné le gouvernement dans la définition et la mise en oeuvre d'un plan d'accélération ambitieux pour la mise en oeuvre des ODD incluant des réformes cruciales et des investissements structurants.

Ce plan a été présenté par S.E. le Président de la République au Sommet des ODD en septembre 2023 à New York, et une feuille de route a été présentée et approuvée en conseil des Ministres.

Pour prendre l'exemple de l'inclusivité financière, plus de 3 millions de nouveaux bénéficiaires de services financiers ont été enregistrés en 2023 auprès des institutions de microfinances, du fait principalement de l'ouverture des comptes aux agents de l'Etat et de l'incidence de la numérisation.

S'agissant de l'appui aux politiques publiques, le SNU a poursuivi, entre autres exemples, son soutien à la promotion du capital naturel et appuyé la gouvernance, y compris à travers l'élaboration de la loi foncière et le développement du code de l'urbanisme et de la construction.

Quant à l'accès aux services sociaux de base et l'assistance humanitaire, en 2023 les interventions ont porté sur l'appui aux institutions et aux politiques publiques, ainsi qu'aux populations, communautés et groupes vulnérables, pour la satisfaction de leurs besoins essentiels.

Il s'agit notamment de (i) l'accès aux services de santé, à la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des Adolescents jeunes ainsi qu'au renforcement de la nutrition ; (ii) l'éducation de qualité ; (iii) la promotion et la protection sociale, (iv) l'inclusion économique, (v) l'eau, l'hygiène et l'assainissement.

En 2023, près de 7 millions de personnes (soit 70% de la cible du Plan de Réponse Humanitaire) ont bénéficié d'une assistance humanitaire multisectorielle pour couvrir leurs besoins vitaux.

Plus de 18 millions d'enfants de 6-59 mois ont été vaccinés contre la rougeole. Ici encore, une bonne coordination SNU /partie nationale a permis l'accès au Fonds de lutte contre les pandémies de la Banque Mondiale (40,000,000 USD) pour renforcer les capacités intersectorielles dans 5 provinces.

En 2023 le SNU a également lancé les éléments indispensables à la définition de son nouveau Cadre de Coopération avec la RDC pour la période 2025-2029, cadre qui sera aligné avec le Plan National Stratégique de Développement et avec le Plan d'action du gouvernement. A travers ce nouveau cadre, le SNU s'attachera notamment :

  • à appuyer des politiques publiques accélératrices à même d'avoir un fort impact sur la mise en oeuvre des ODD ;
  • à appuyer les efforts de la RDC pour s'attaquer aux causes profondes des conflits, que j'aime appeler les noeuds gordiens, notamment les questions liées au foncier, à l'exploitation des ressources naturelles et aux flux financiers illicites ;
  • à appuyer les autorités nationales dans le cadre de la transition suite au retrait de la MONUSCO ; et enfin
  • à appuyer la RDC dans la mise en oeuvre du nexus humanitaire/développement/paix et de solutions durables pour les déplacés.

Pour finir je voudrais renouveler l'engagement indéfectible des Nations Unies a appuyer la RDC dans son processus de développement.

Je vous remercie

Transformer le secteur minier en levier de développement durable selon Félix Tshisekedi

Mines : Kizito Pakabomba en action sur terrain dans les Provinces du Haut-Uélé et Nord-Kivu !

Kizito Pakabomba, Ministre national des Mines, mène, depuis lundi 29 juillet jusqu'à jeudi 1er août 2024, une mission officielle dans les Provinces du Haut-Uélé et Nord-Kivu. Cette mission marque ainsi sa première visite en Province, depuis son entrée en fonction, le 13 juin 2024. Après avoir dressé un état des lieux complet du secteur minier à travers des échanges intensifs avec les Responsables de l'administration minière et d'autres opérateurs, le Ministre des Mines s'est rendu sur le terrain pour observer les réalités locales. Cette mission d'itinérance s'inscrit dans la vision du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, relative aux six engagements pour ce second mandat, visant à transformer le secteur minier en levier de développement durable.

Récit

L'avion transportant M. Kizito Pakabomba, l'actuel Ministre National des Mines et sa délégation a atterri à Isiro, dans la Province du Haut-Uélé, première étape de sa mission.

A sa descente, Kizito Pakabomba a été accueilli par le Vice-gouverneur Christophe Dara Matata, des personnalités politico-administratives, des opérateurs du secteur minier, et une foule en liesse.

Il a, ensuite, eu un tête-à-tête avec le Gouverneur de Province, Jean Bakomito Gambu, suivi d'une visite à la Cathédrale catholique d'Isiro pour se recueillir devant les tombes de la bienheureuse Anuarite Nengapeta et de Monseigneur Julien Andavo.

Lors d'une visite au site Uélé Coffee Farm (UCOFA), le Ministre a salué le partenariat entre la province du Haut-Uélé et les entreprises minières Kibali Gold Mining et Barrick dans le domaine agricole. Il a noté l'apport des mines pour le développement de l'agriculture, permettant aux populations locales de produire à nouveau du café.

Création des chaînes de valeur ajoutée

Il a, en outre, souligné l'importance de transformer le secteur minier en moteur de développement durable pour l'économie congolaise. « La transformation du secteur minier ne se limite pas à l'extraction et à l'exportation des ressources brutes. Il s'agit de créer des chaînes de valeur ajoutée qui bénéficieront à l'économie locale et nationale », a-t-il déclaré.

Il a également mis en avant le potentiel du secteur minier à soutenir l'agriculture par l'investissement des revenus miniers dans des projets agricoles innovants.

Après Isiro, il s'est rendu à Durba, territoire de Watsa, pour observer les conditions d'exploitation de l'or par Kibali Gold Mines et les projets communautaires financés par la redevance minière.

Enfin, il prévoit également de visiter des usines et projets sociaux à Goma, Nord-Kivu, avant de clôturer sa mission par une visite au camp de réfugiés de Don Bosco et au siège de la société minière Alphamines RDC.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.