L'atelier national de la Plateforme en ligne de licences (Clop) qui s'est achevé le 30 juillet au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) fait entrer les secrétaires généraux des clubs de Ligue 1 et ceux du football féminin dans une autre dimension. Ils disposent désormais d'outils nécessaires devant leur permettre de gérer l'administration d'une équipe de football autrement.

« C'est une nouvelle ère pour le développement des Ligues nationales de football », a reconnu Emmanuel Kandé, l'expert de la Confédération africaine de football (CAF). Le système d'octroi de licence aux clubs, a-t-il précisé, est un instrument qui conduit véritablement au développement de tous les aspects organisationnels du football. Ces ateliers, qui ont commencé depuis le mois de mars pour la plupart des fédérations sportives, vont amener les associations membres de la CAF sur la voie de développement.

La Fécofoot n'est pas restée en marge en l'organisant à Brazzaville. Les deux jours de formation qu'Emmanuel Kandé a co-animé avec Ibrahim Daouda (expert CAF Clop) ont été riches en échange et en pratique. Les participants ont été invités à mettre en pratique les enseignements reçus puisque la maitrise du système doit obligatoirement être l'une des conditions pour participer au championnat national Ligue 1 la saison prochaine.

« Après dix ans d'expérience, la Confédération africaine de football a décidé de mettre en place une plateforme qui s'appelle Clop. Au travers de celle-ci, les candidats à la licence devront soumissionner et solliciter le sésame qui va leur ouvrir la porte des différentes compétitions. Si jadis, la licence aux clubs ne concernait que les compétitions interclubs de la CAF, cette fois-ci elle devra s'appliquer obligatoirement pour le championnat national », a expliqué l'instructeur CAF.

La Fécofoot a salué cet échange d'expérience très bénéfique pour faire avancer le football national. Désormais, tout doit se faire via la plateforme. La Fécofoot doit insérer certains articles du règlement de la CAF dans celui du championnat national. « Le football n'a plus besoin d'être géré par les profanes. Dans le corps qui est le vôtre, la force d'un club ou d'une équipe dépend énormément du bon fonctionnement de son secrétariat », a expliqué Henri Endzanga, l'un des vice-présidents de la Fécofoot.

Les cinq critères obligatoires pour permettre à un club d'obtenir la licence sont d'ordre sportif, administratif, infrastructurel, financier et juridique.