Algérie: Conseil de sécurité - Réunion prévue en septembre pour examiner les conséquences juridiques de la condamnation de l'occupation sioniste

ALGER — Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a indiqué, mercredi à Alger, qu'il avait été convenu d'appeler à une réunion du Conseil de sécurité en septembre prochain pour voir comment tirer parti de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste des territoires palestiniens et condamner l'entité sioniste pour son rejet de l'établissement de l'Etat palestinien.

En réponse à une question de l'APS lors d'une conférence de presse consacrée aux dossiers d'actualité liés à la politique étrangère, M. Attaf a précisé que la question palestinienne avait connu ces derniers temps des développements dangereux, notamment la décision de ladite knesset (Parlement) sioniste de renoncer à la solution à deux Etats, rejetant ainsi l'établissement de l'Etat palestinien comme fondement pour instaurer la paix au Moyen-Orient et mettre fin au conflit israélo-palestinien.

Cette grave décision "ne saurait passer sans être questionnée et sanctionnée", a insisté le ministre, notant, toutefois, la lueur d'espoir que porte l'avis consultatif rendu récemment par la CIJ qu'il a qualifié de décision "inédite et très importante".

Les consultations entre les autorités algériennes et palestiniennes se poursuivent, a relevé M. Attaf. "J'ai eu personnellement des consultations avec les frères palestiniens à Ramallah, il y a quelques jours, avec le cabinet du président palestinien, Mahmoud Abbas, pour suivre, d'abord, la décision de ladite knesset sioniste rejetant l'établissement de l'Etat palestinien comme partie intégrante de la solution et, ensuite, l'avis consultatif de la CIJ", lesquelles consultations "se sont étendues à d'autres pays arabes", a-t-il indiqué.

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"Il a été convenu d'appeler à une réunion du Conseil de sécurité en septembre prochain, la conjoncture actuelle ne permettant pas de tenir une réunion de cet organe et de l'Assemblée générale des Nations unies en raison des congés", a fait savoir le ministre, notant qu'en septembre, la présidence tournante du Conseil de sécurité sera assurée par la Slovénie, qui a récemment reconnu l'Etat palestinien.

Le Sommet de l'avenir, qui verra la participation de chefs d'Etat et de ministres des Affaires étrangères, est également prévu en septembre, ce qui permet d'avoir un haut niveau de représentation à la réunion du Conseil de sécurité, a estimé M. Attaf.

"Il s'agit là des actions décidées pour traduire les arrêts de la CIJ en résolutions onusiennes et tirer parti de son avis consultatif pour condamner l'entité sioniste suite à son récent rejet de l'établissement de l'Etat palestinien", a expliqué le ministre.

"L'Algérie, qui suit quotidiennement le dossier, a appelé maintes fois à la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation dans la bande de Ghaza", a-t-il souligné, précisant qu"'il s'agit d'un travail continu qui s'inscrit dans le cadre de ses efforts visant un cessez-le-feu à Ghaza".

M.Attaf a, par ailleurs, affirmé que malgré l'entêtement sioniste, l'Algérie tente de surmonter les obstacles et continuera à oeuvrer au sein du Conseil de sécurité pour parvenir à un cessez-le-feu total.

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