L'organisation des Jeux olympiques à Paris marque la fin de l'olympiade 2020-2024. Mais avant de procéder au renouvellement des instances dirigeantes des fédérations sportives nationales, il est temps de tirer les enseignements qui s'imposent et éviter de reproduire les mêmes erreurs lors de la nouvelle période quadriennale 2024-2028.
Le Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc) a pris les devants quand il analysait, lors de son assemblée générale ordinaire tenue le 20 juillet à Brazzaville, la baisse de la performance collective en justifiant que 2024 était une année charnière qui doit amener les athlètes congolais à faire mieux. Un encadrement de qualité devra permettre de tourner la page de l'échec. « Vaut mieux prévenir que guérir », dit un dicton populaire.
Des changements dans le processus de préparation sont souhaités, car il existe actuellement un contraste entre les déclarations faites en amont et la réalité sur le terrain. L'objectif d'augmenter la taille de la délégation congolaise aux JO n'étant pas atteint, le Congo s'est contenté de quatre places d'universalité : on fait du surplace.
Sur la route de Paris, la préparation de nos athlètes a été incontestablement peu satisfaisante. Sans compétition test, les rares initiatives prises n'ont pas pesé dans la balance au même titre que les propositions faites au cours d'une concertation avec les dirigeants des différentes organisations sportives qui tardent à se concrétiser.
Ce nouvel échec oblige les gestionnaires des Sports à rechercher des solutions devant conduire nos athlètes à de meilleurs résultats aux prochains Jeux africains et olympiques en s'appuyant sur la thèse selon laquelle il faut au minimum quatre ans pour former des futurs médaillés.