Lorsque la professionnelle de l’artiste sera établie, l’Etat s’engage à favoriser la mobilité de l’artiste professionnel sur le plan national et international, a assuré la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, le mardi 30 juillet 2024 à Abidjan-Plateau. Rapporte le Cicg.
C’était à l’occasion du lancement solennel de l’atelier Unesco-Aschberg pour l’attribution de la carte professionnelle et du régime de prévoyance sociale de l’artiste, en présence du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, du représentant du patron du Bureau Unesco Abidjan, Désiré Beugrehi Gnackaby.
Selon cette source gouvernementale, près de 300 artistes et acteurs culturels, toutes générations confondues, notamment des sculpteurs, peintres, artistes-chanteurs, producteurs, photographes, galeristes, managers, slameurs, écrivains, libraires, humoristes, comédiens, chorégraphes, stylistes, marionnettistes et le Numérique étaient représentés, y compris leurs chaînes de valeur. Selon Françoise Remarck, le décret du 20 octobre 2021 portant statut de l’artiste dit qu’il est alloué à l’artiste une rémunération minimum à l’occasion de chaque prestation sociale.
« Quand vous aurez ce statut, vous serez reconnus partout. C’est pour cela que nous devons aujourd’hui travailler ensemble pour vous donner ce statut. Améliorer les conditions sociales de la vie des artistes, c’est changer le regard de la société sur eux », a expliqué la ministre. Non sans saluer l’Unesco qui finance en partie ce projet.
Le ministre Adama Kamara a indiqué que les artistes sont classés dans le Régime social des travailleurs indépendants (Rsti) et peuvent bénéficier de la Couverture maladie universelle.