Mines responsables. Le nouveau code minier prend en compte la dimension Droits humains. Ils y ont été introduits lors de la refonte de ce code, selon Henri Razananiriana, Secrétaire général du ministère des Mines et des Ressources stratégiques.
« La non-considération de cette dimension a créé des problèmes dans le secteur extractif », admet-il. C'était à l'hôtel Carlton à Anosy, hier, lors du dialogue multipartite sur « Entreprises et droits de l'homme dans le secteur minier à Madagascar », organisé conjointement par le gouvernement malgache, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et les agences onusiennes à Madagascar.
Cette décision va de pair avec ce dialogue multi-acteurs sur les mines responsables. Des analyses et des consultations menées par le Pnud, les agences onusiennes, les organisations de la société civile et d'autres acteurs ont mis en évidence « les potentiels impacts néfastes que pourraient exercer les activités minières sur les droits de l'homme, en particulier ceux des personnes et groupes les plus vulnérables, ainsi que sur la cohésion sociale.
Les entreprises jouent un rôle essentiel dans la promotion des droits socio-économiques des personnes et des communautés. Leur rôle est encore plus délicat lorsque ces dernières sont impliquées dans les mines, car l'exercice de leurs activités est susceptible d'avoir des impacts sur les droits humains. L'État est quant à lui, garant de la création des conditions idoines pour permettre que l'activité minière puisse s'exercer dans des conditions optimales pour favoriser un environnement de promotion des droits de l'homme. »