Luanda — L'Angola vaccinera plus tard cette année les enfants de moins d'un an contre le paludisme en achetant le vaccin de fabrication indienne, appelé Serum 21, a déclaré le secrétaire d'État à la Santé publique, Carlos Pinto de Sousa.
Le secrétaire d'État, qui intervenait mardi, à Luanda, lors de la 23ème édition de la séance thématique sur le "Programme d'expansion et d'amélioration du système national de santé", promu par le Ministère des Télécommunications, Technologies de l'Information et Communication Sociale, a affirmé que des contacts ont déjà été pris et que les négociations avancent à un bon rythme.
Le vaccin sera administré en trois doses avec un rappel.
Parallèlement au vaccin, le ministère de la Santé (MINSA) continuera à étendre les mesures intégrées de lutte anti-vectorielle dans les municipalités où l'incidence est la plus élevée, à former des entomologistes et à étendre sa couverture territoriale pour effectuer la surveillance entomologique des moustiques anophèles.
L'élargissement de la distribution et l'utilisation appropriée de moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, et la garantie d'un diagnostic rapide avec confirmation en laboratoire et d'un traitement conformément aux normes établies font partie des mesures visant à réduire mortalité maternelle -infantile.
Le Programme national d'expansion et d'amélioration du système de santé vise à élargir l'accès à des services de santé et à des médicaments de qualité, à accélérer la réduction de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de la mortalité maternelle, à améliorer le développement de l'enfant, la nutrition et la santé des adolescents, à réduire l'incidence des maladies transmissibles, à renforcer la gouvernance du secteur et à développer la recherche biomédicale.
Concernant l'accès à des services de santé et aux médicaments de qualité, le secrétaire d'État a expliqué qu'il était prévu d'augmenter le nombre de médecins, de 7.395 à 10.800 actuellement, et de 49.283 infirmiers à 78.500, à travers des concours publics.
Carlos Pinto de Sousa a ajouté qu'un autre objectif est d'augmenter le nombre d'hôpitaux de 224 à 307, ainsi que le nombre de centres médicaux de 783 à 965.
Pour atteindre ces objectifs, a-t-il poursuivi, le ministère de la Santé continuera à travailler au renforcement de la formation continue des professionnels du secteur, en établissant des projets nationaux d'enregistrement et de formation des agents d'éducation communautaire et en élargissant et améliorant le réseau des unités sanitaires.