Le Directeur régional de Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, était hier, mardi 30 juillet 2024, à Saint-Louis où il a présidé une session de dialogue sur le thème « Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ? ».
Le but est de pousser les Sénégalais à une plus grande prise de conscience de l'environnement régional sécuritaire préoccupant. Il les invite tous à s'investir, dans le cadre de cette prévention, pour que le Sénégal puisse demeurer un pays stable.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'appui aux efforts de l'État du Sénégal sur le renforcement de la sécurité aux frontières et sur la sensibilisation pour la résilience communautaire. «Nous avons lancé, avec le Timbuktu Institute, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, cette initiative dénommée Résilience aux Frontières.
A Saint-Louis, c'était aujourd'hui (hier, ndlr) le lancement de cette initiative-là sachant que les régions de Matam et de Tambacounda seront aussi concernées pour que le Timbuktu Institute continue à faire ce travail de sensibilisation au niveau des jeunes et les femmes notamment qui sont dans des zones frontalières pour qu'il y ait une plus grande prise de conscience des Sénégalais de l'environnement sécuritaire régional préoccupant et que tous s'investissent dans le cadre de cette sensibilisation-là pour que notre pays puisse demeurer un pays stable tel qu'on l'a eu depuis très longtemps et que Dieu continue à l'assister sur ce chemin», a dit Dr Bakary Sambe, Directeur régional de Timbuktu Institute.
Il s'est exprimé, hier mardi, à l'occasion hier de la session de dialogue axée sur le thème «Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?».
Cela s'inscrit également dans le cadre de la mise en oeuvre de son Plan stratégique 2020-2025, et notamment l'Axe 3 portant «Promotion de la culture de la paix par l'approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience». L'objectif de cette rencontre, c'est aussi de renforcer les capacités des jeunes dans les techniques de prévention de l'extrême violence, mais aussi de mettre en valeur le rôle des femmes et des jeunes en tant que levier essentiel de résilience.
«Nous avons vu dans tous les pays qui nous entourent que lorsque le phénomène terroriste se présente, si on se fie seulement à des mesures sécuritaires ou militaires, on n'arrivera pas à éradiquer le phénomène. Et le Sénégal se trouve dans une situation où on peut encore développer une approche prospective et préventive», a-t-il rappelé, tout en insistant sur l'importance pour eux de discuter avec les jeunes qui habitent ces régions frontalières qui sont des régions exposées à ce voisinage avec des pays qui sont déjà touchés par un phénomène de violence massive.
«Donc, pour nous, c'était très important de les capaciter et de les sensibiliser pour que ces jeunes à leur tour aussi puissent être des relais communautaires pour sensibiliser les communautés transfrontalières au regard de la situation régionale instable et des menaces qui nous entourent et pour lesquelles il faut que notre pays se prépare», a-t-il conclu.