Deux (2) cohortes de 25 à 30 étudiants, conducteurs de vélos-taxis et d'autres secteurs d'activités ont poursuivi, les mardi 30 et mercredi 31 juillet 2024, un séminaire de formation sur la prévention et la résolution pacifique des conflits et autres crises émanant des milieux politiques.
Après les différents campus universitaires du pays (à Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor, entre autres), où le projet « People Against Violence Everywhere » (PAVE) a été déroulé, la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), principale initiatrice du projet, son partenaire de l'USAID et d'autres collaborateurs, se sont désormais ouverts au reste du pays.
Mieux, ils y associent les autres segments de la société aussi appelés à contribuer à la culture de la paix au sein des communautés. Histoire de ratisser large et dispenser au mieux l'ascendance de la non-violence en direction des jeunes en particulier qui constituent aujourd'hui la majorité de la population et la couche la plus vulnérable de la société.
Ce projet intitulé « Jamm Ak Ndaw Nii », est ainsi une initiative de formation qui offre aux citoyens une opportunité de pouvoir identifier les véritables causes de la violence en période de pré et post-électorale et d'y apporter une solution durable. A Kaolack comme un peu partout dans les universités visitées, la méthode de capacitation utilisée est d'apprendre aux jeunes les stratégies qu'ils doivent mettre en oeuvre pour éliminer de facto l'usage de la violence pour solutionner un problème donné et promouvoir en lieu et place le dialogue entre les groupes opposés et les méthodes de non-violence pour résoudre d'éventuels conflits surgissant entre acteurs ou groupe de personnes d'obédience opposée.
L'objectif général visé dans cette démarche est de faire de ces jeunes de véritables acteurs de la paix et la cohésion sociale au sein de leurs communautés notamment au niveau des campus universitaires Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis et Assane Seck (Uas) de Ziguinchor où 180 ambassadeurs de la paix ont été formés ; soit 90 par établissement.
Pour Kaolack, Bambey et Thiès, ils seront 90 à être formés ; soit 30 ambassadeurs par université. Grâce aux compétences et les connaissances acquises, ces étudiants et jeunes de divers secteurs sont appelés à expérimenter leurs savoirs sur le terrain en mettant en oeuvre certaines initiatives de paix tels que les tournois de football, concours de plaidoirie, distribution de message de paix pour une large mobilisation des jeunes universitaires, de société civile, des hommes politiques et l'ensemble des acteurs communautaires.