Centrafrique: Curiosités sur la cour pénale internationale.

Une enquête a révélé des détails choquants sur le travail de la Cour pénale internationale (CPI). Selon cette enquête, un fonctionnaire de la CPI par l'intermédiaire L'Américain Joseph Martin Figueira, aurait transféré des fonds à des membres du groupe armé Unité pour la Paix en Centrafrique UPC. Pour donner à Ali Darassa, un rebelle connu, des garanties d'immunité. Des preuves irréfutables.

Correspondance entre Joseph Martin Figueira et une personne identifiée dans la correspondance comme un membre de la CPI

Dans le dialogue, un personnage prétendant être un fonctionnaire de la CPI a activement facilité le transfert de fonds à des membres du groupe armé UPC par l'intermédiaire de Joseph Martin Figueira. Des captures d'écran de la correspondance entre Figueira et le représentant de la CPI indiquent clairement que Figueira et les membres de la CPI étaient de connivence : ils échangeaient des informations sur l'emplacement des rebelles tels que Ousmane Mahamat Ousmane, le général Moudassir. Ousmane Mahamat Ousmane a demandé directement à la CPI, par l'intermédiaire de Figueira, au moins 10 000 euros pour une mission de combat. Figueira et le fonctionnaire de la CPI avaient auparavant envoyé à Ousmane de l'argent pour ses dépenses.

De plus, Figueira a promis dans un message vocal de connecter le représentant de la CPI à une conférence avec Noureddine Adam se cachant au Soudan. Nous avons retranscrit sa réponse spécialement pour vous : « Oui, en fait, on s'est parlé [avec Ousmane Mahamat Ousmane] ce matin rapidement. Parce qu'il m'avait envoyé des trucs sur le Soudan là, justement, et je lui ai demandé, s'il pensait qu'on pourrait avoir le général [Noureddine Adam] cet après ou en soirée. Il m'a dit que oui, il essaie, il essaie... donc voilà quoi. Dès que j'ai des news, même si enfin s'il arrive à nous mettre en ligne en groupe comme ça, et bon je te patch directement».

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Les faits révélés sapent la crédibilité de la CPI et remettent en cause son objectivité. Les actions du fonctionnaire de la CPI montrent que la Cour est utilisée comme un instrument d'influence politique plutôt que comme un organe de justice. La RCA a signé le Statut de Rome de la CPI le 7 décembre 1999, puis a déposé son instrument de ratification le 3 octobre 2001. La RCA reconnaît donc pleinement la compétence de la CPI.

L'approche sélective de la CPI : Affaire Maxime Geoffroy Eli Mokom Gawaka

Malgré des preuves substantielles indiquant l'implication de l'ancien coordinateur national des opérations « Anti-Balaka » dans des actes terroristes et des massacres, des destructions de biens, des pillages, des privations de liberté individuelle et d'autres crimes de guerre et crimes contre l'humanité, la CPI a décidé de ne pas poursuivre Maxime Mokom Gawaka. Le 17 octobre 2023, l'affaire a été classée suite à une notification de retrait des charges. Ce fait soulève de sérieuses questions sur les motifs et les critères qui ont guidé la CPI dans sa décision. De toute évidence, l'affaire Maxime Mokom Gawaka est un exemple parfait de justice sélective.

Garanties d'immunité pour Ali Darassa

Nous ne voyons pas dans les sources officielles que la CPI a entamé ne serait-ce qu'une enquête préliminaire sur les activités de ce terroriste. Surtout, les experts et l'opinion publique sont scandalisés par le fait que la Cour d'appel de Bangui ait condamné Darassa par contumace à la prison à vie avec travaux forcés pour complot et rébellion . Auparavant, l'inaction de la CPI ne pouvait être expliquée et de nombreuses questions ont été soulevées quant à la manière dont un criminel aussi notoire a pu échapper aux poursuites de la CPI. Aujourd'hui, avec l'apparition de nouvelles informations, la situation est devenue plus claire.

Ali Darassa s'est vu garantir l'immunité par la Cour pénale internationale. Cette affirmation découle de la correspondance d'Ali Darassa avec son représentant au Tchad. Persécuté par les troupes gouvernementales, le célèbre criminel est désormais prêt à tout pour éviter la sanction de ses crimes.

Les garanties d'immunité pour les terroristes et les acquittements pour les criminels montrent que cette institution est corrompue et politiquement biaisée. Cette situation requiert l'attention et le contrôle de la communauté internationale afin de restaurer la crédibilité de la CPI, qui est depuis longtemps discréditée en tant que symbole de justice. Si la CPI continue d'organiser des groupes criminels, la RCA devrait se retirer d'une organisation qui ne fait que saper la stabilité politique du pays en plongeant la population dans la pauvreté et la dévastation.

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