Luanda — Cent mille nouvelles salles de classe sont disponibles dans tout le pays pour l'année scolaire 2024/2025, a annoncé ce jeudi, la ministre de l'Éducation, Luísa Grilo.
Selon la ministre, qui s'exprimait à la presse en marge de la réunion avec les directeurs des bureaux d'éducation de tout le pays, ce nombre de salles permettra l'entrée de plus d'un million de nouveaux élèves dans le système éducatif.
Les données indiquent qu'au cours de l'année scolaire 2023/2024, 8 933 125 apprenants ont fréquenté l'école, dont un million 560 pour la première fois.
Le secteur comptait 103.216 salles de classe supplémentaires dans tout le pays, enregistrant une augmentation de 2.995 par rapport à l'année scolaire précédente dans l'enseignement public et public-privé.
Selon Luísa Grilo, l'année scolaire 2024/2025 s'ouvrira officiellement le 30 du mois en cours, dans la province d'Uíge.
Pour cette année académique, a-t-elle expliqué, il ne sera pas encore possible d'introduire les langues nationales car les matériels ne sont pas encore suffisants pour répondre aux ambitions du ministère.
"Cette année scolaire, nous n'introduirons pas les langues nationales parce que le matériel dont nous disposons n'est pas encore suffisant, mais le défi est de continuer à travailler avec nos partenaires pour que cela soit possible l'année prochaine", a-t-elle affirmé.
Concernant les langues étrangères, Luísa Grilo a fait savoir que les écoles du sous-système éducatif public enseigneront pour la première fois la langue française aux élèves de sixième année à partir de la prochaine année scolaire.
Selon la gouvernante, la mesure vise à enseigner les langues étrangères aux enfants, soulignant que la loi fondamentale impose l'enseignement du français et de l'anglais, ce qui est déjà pratiqué dans les écoles privées, a-t-elle ajouté, poursuivant que le Gouvernement a décidé de le faire dans les écoles publiques, compte tenu de l'existence de nombreux enfants francophones en Angola.
Concernant le recensement de la population, Luísa Grilo a expliqué qu'il ne perturbera pas les cours puisque les enseignants concernés seront dûment remplacés par des enseignants stagiaires issus des écoles de formation des enseignants du pays.
