Chaque année, le jour du dépassement rappelle à l'humanité les enjeux de la conservation et la manière de vivre de façon respectueuse de son environnement.
« Pour régénérer ce que l'humanité consomme, il nous faudrait 1,75 Terre en termes de surface ». Le ton est donné. Le monde vit à crédit depuis le 1er août 2024 comme il est énoncé chaque année. L'humanité vient ainsi «de consommer l'ensemble des ressources que la Terre peut produire en une année». Ce qui est particulier, c'est que le jour du dépassement est en avance par rapport à ce qui a eu lieu en 2023.
«Ce qui illustre notre consommation excessive des ressources naturelles de la planète». Pour les cinq mois qui restent, l'humanité devrait grignoter sur le capital naturel nécessaire au maintien de la vie sur terre au titre de l'année 2025. Dans l'objectif de sensibiliser l'humanité quant aux enjeux de l'exploitation durable des ressources, les impacts de l'agriculture intensive sont mis en avant par diverses parties prenantes. Il conviendrait de noter que le jour du dépassement est calculé par l'ONG Global Footprint Network.
Déclin
Bien qu'elle affiche des tendances à la hausse de la dégradation de son environnement, de sa biodiversité, la Grande île fait encore partie des pays disposant de réserves biologiques. Selon les données de l'ONG Global Footprint Network, la bio capacité excède de 146% l'empreinte écologique.
Il conviendrait de noter qu'il y a un déficit écologique lorsque l'empreinte écologique d'une population dépasse la bio capacité de la zone disponible pour cette population. Un déficit écologique national signifie que le pays importe une bio capacité nette par le biais du commerce, qu'il liquide des actifs écologiques nationaux ou qu'il émet plus de déchets de dioxyde de carbone dans l'atmosphère que ses propres écosystèmes n'en absorbent.