Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a organisé une rencontre d'échanges ,le jeudi 01 Août 2024, à Ouagadougou avec les chefs des missions diplomatiques et postes consulaires du Burkina Faso.
Elle a porté sur les conclusions du premier sommet des chefs d'Etat de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), tenu le 06 juillet 2024, à Niamey au Niger.
Cela fait environ un mois que les chefs d'Etat de l'Alliance du Sahel (AES) ont tenu leur premier sommet au Niger. Ce 01 août 2024 à Ouagadougou devant le corps
diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a rendu compte des conclusions du sommet. Il s'est agi pour lui de passer l'information aux partenaires afin qu'ils puissent à leur tour la relayer auprès de leurs pays respectifs.
Le ministre en charge des Affaires étrangères a expliqué que l'une des conclusions du sommet est la création de la confédération AES. « Le président du Mali, le colonel Assimi Goita a été désigné président en exercice de la confédération et le Burkina Faso abritera la première session parlementaire », a-t-il ajouté.
Le ministre Traoré a également informé les diplomates de la création d'une banque d'investissement et la mise en place d'un fonds de stabilisation. « Les chefs d'Etat ont surtout discuté sur les stratégies de lutte contre l'insécurité et les questions de développement.
Nous souhaitons désormais que les partenariats soient réajustés en tenant compte de la dynamique de création de la confédération. La confédération est ouverte à tous », a souligné Jean Marie Traoré. Pour le doyen des ambassadeurs Youssef Slaoui par ailleurs ambassadeur du Maroc, cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la tradition d'ouverture et de consultation mutuelle du Burkina Faso qui caractérise les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et les autres pays.
« La sous-région a connu des évolutions. C'est dans le cadre du dialogue que l'on peut avoir les informations qu'il faut pour soutenir le développement de la sous-région », a-t-il indiqué.