Ayant déserté le camp pénal où il purge ses peines, un détenu a été abattu à environ une centaine de kilomètres des champs où il était censé travailler. Les gendarmes le recherchaient de surcroît pour attaque armée.
La fin a sonné pour un individu tristement connu en matière d'actes de banditisme. Avant-hier, un bandit activement recherché pour une attaque à main armée perpétrée dernièrement dans le village de Marotandraza Antetezambaro, a été mis hors d'état de nuire. L'individu est encore censé purger des peines de prison avant qu'il ne soit abattu. Le quidam était censé effectuer une main-d'oeuvre au camp pénal de l'administration pénitentiaire à Fanandrahana, sur la Route nationale numéro 2, lorsqu'il a été mis hors d'état de nuire par les Forces de gendarmerie bien loin du site indiqué.
Il déserte les champs où il est censé travailler pour continuer à commettre des forfaits d'après les informations communiquées par la gendarmerie.
Fait incriminant
Depuis que ses agissements ont été portés au grand jour, les Forces de défense et de sécurité le tiennent à l'oeil et sont également sur ses traces. Cette semaine, le détenu a été repéré par des villageois à Antanetilava Antetezambaro, sur la Route nationale numéro 5. Sans tarder, le commandant de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Toamasina a été mis au courant qu'il avait refait surface. Celui-ci a d'emblée donné l'ordre au commandant de la brigade territoriale de Toamasina de se dépêcher sur les lieux avec des éléments, pour procéder à l'arrestation du malfaiteur.
Alors que des éléments le prenaient en tenaille, une fusillade a éclaté. Frappé de projectiles, il a été tué sur le coup.
Le défunt était un personnage bien connu des habitants de Antetezambaro.
La plupart des actes pour lesquels il a été envoyé en prison ont été commis dans cette partie du district de Toamasina II. Pensant qu'il est encore sous les verrous après avoir été arrêté et traduit devant la justice, les villageois qui subissent des sévices ne pouvaient penser qu'il puisse être en liberté. Autre fait incriminant, le camp pénal de Fanandrahana et la commune d'Antetezambaro où il est tombé sous les balles des gendarmes sont presque diamétralement opposés. Une distance de près d'une centaine de kilomètres sépare les deux endroits et sa présence à Antetezambaro n'était pas justifiée.