Dakar — Le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a souligné la nécessité d'actualiser les données sur les écosystèmes forestiers afin de doter le Sénégal de données fiables sur la dégradation et l'évolution des forêts.
"Au Sénégal, nous avons des problèmes avec les données forestières, chaque année on dit qu'on perd 40 mille hectares de forêts. Ce sont les chiffres qu'on a aussi dans la littérature et les documents de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)", a-t-il dit lors d'un entretien accordé à l'APS dans le cadre des préparatifs des journées nationales de reboisement et de nettoiement prévues ce week-end à Touba et dans le reste du pays.
Le ministre a annoncé avoir demandé au Centre de suivi écologique (CSE) en collaboration avec le Centre national de recherches forestières (CNRF) de l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) d'aider à actualiser les données sur les forêts qui datent de 10 ans.
"Ce sont les mêmes données qu'on présente sur la perte et l'évolution de nos forêts depuis plusieurs années. Nous allons donc travailler dans ce sens pour avoir des données beaucoup plus fiables sur la forêt" a-t-il indiqué.
