Les Jeux olympiques, ce n'est plus seulement cette devise chère au Barron Pierre de Coubertin, inventeur des JO modernes : «Plus vite, plus haut, plus fort -ensemble ».
Les JO c'est aussi des rencontres, des échanges de cultures, d'histoires entre les 206 nations qui compose le Comite international olympique (CIO). C'est ce qu'a compris Mohamed Gnabaly, maire de l'Ile-Saint-Denis, en installant dans sa ville la « Station Afrique ». D'ailleurs, la « Maison Dakar 2026 », proposée par le Comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse y est installée pour faire la promotion des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (31 octobre 13 novembre 2026).
Des JOJ qui, selon, Mohamed Gnabaly, par ailleurs, Président de l'Association des Maires de Seine-Saint-Denis, Vice-Président de l'Association des Maires de France et des Présidents d'Intercommunalité devrait être une belle opportunité pour changer l'image négative que l'Afrique renvoie au monde entier.
« Je vais d'abord remercier Dakar 2026 qui a installé sa Maison pendant les Jeux olympiques ici à l'île Saint-Denis pour réfléchir sur Dakar 2026 avec la diaspora ici en France, aussi remercier l'ensemble des participants pour la qualité de vos débats », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter, « Ça a fait huit ans que je travaille sur les Jeux olympiques de Paris. On a sur la ville, une partie du village des athlètes et deux sites d'entrainement et je voulais absolument avoir une maison de célébration autour du continent africain parce que je constate qu'en 2024, au 21eme siècle, l'image de l'Afrique est encore négative.
Pour moi, c'était important qu'on inverse cette tendance. Donc, Station Afrique, c'est la volonté de valoriser à la fois nos histoires, nos cultures, nos peuples, nos artistes et nos sportifs. Je pense que c'est un peu une introduction dans la tête des Européens sur la valeur et la dimension de l'Afrique avant de se rendre à Dakar en 2026 ».
Rendre nos jeunes fiers
« Et par rapport à ce que j'ai entendu, je n'ai qu'un message a lancer. En huit ans d'expérience, il y a une chose que j'ai réalisée, c'est la vision de l'héritage immatériel de la fierté des gens. Il faut intégrer nos points forts. Le premier point, c'est notre histoire et notre culture et je l'ai entendu toute à l'heure « Teranga ! Nous sommes la terre de la Teranga ».
Et j'ai tendance à dire aux habitants de Saint-Denis, nous sommes la terre de la Teranga aussi. Ensuite, il y a comment on se sert des Jeux pour valoriser la fierté de nos citoyens par rapport au pays, au continent. Je pense que c'est un héritage qu'il va falloir travailler finement pour qu'à la fin des Jeux olympiques de la jeunesse 2026, les jeunes comme les moins jeunes se disent : nous sommes sénégalais, nous sommes africains et nous sommes fiers ».