Congo-Kinshasa: Judith Suminwa - « Les crimes internationaux commis en RDC ne resteront pas impunis »

« Les crimes internationaux commis en RDC ne resteront pas impunis. Des mécanismes de répression sont envisagés aussi bien sur le plan national qu'international », a déclaré ce vendredi 2 août la Première ministre Judith Suminwa, à l'occasion de la célébration du 2e anniversaire du GENOCOST à Kisangani.

Pour Judith SUMINWA, la réparation seule ne suffit pas. Elle doit s'appuyer notamment sur la justice, la vérité et les garanties de non-répétition. C'est dans ce cadre qu'elle sollicite l'appui de ses partenaires en vue de la création d'un tribunal pénal international pour la RDC.

« Toujours dans le souci de voir ces crimes internationaux réprimés, le Gouvernement poursuit le plaidoyer visant la création d'un tribunal pénal international pour la RDC. L'exécutif congolais appelle nos partenaires internationaux à soutenir cette initiative. Dans le cadre de garantie de non-répétition, il est important que nos institutions, à savoir, le Parlement et le Gouvernement, travaillent ensemble pour prendre les textes législatifs ou réglementaires, visant à écarter les auteurs desdits crimes de l'accès à des charges publiques », a annoncé Judith Suminwa.

Selon la cheffe de l'exécutif, le Président de la République attend assumer son engagement pris personnellement devant les victimes, précisant « qu'il n'y aura aucune tolérance en cas de fraude ou de compromission des animateurs, des organismes qu'il vient de désigner dans la gestion des fonds destinés aux victimes ».

%

Des massacres documentés

Elle a rappelé que cette deuxième commémoration se tient pendant que la RDC fait face, particulièrement au Nord-Kivu, à une agression de l'armée Rwandaise et ses supplétifs terroristes du M23.

« Des massacres sont enregistrés et documentés sur les populations civiles sans défenses notamment à Kishishe, à Mugunga et dans plusieurs autres localités, et qui constituent des graves violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme à travers les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre », a fait remarquer la Première ministre.

Ne pas abandonner

À la fin de la cérémonie, Judith Suminwa a visité le village expo du GENOCOST et a laissé un message d'espoir :

« Nous ne sommes pas des pleurnichards. Il s'agit d'un devoir de mémoire. Nous n'abandonnerons pas. Nous allons continuer à lutter pour la paix pour que notre population puisse à jamais profiter de nos richesses. Et pour cela, soyons tous solidaires. Vive la RDC », a-t-elle écrit.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.