Paris, France — - «On est en phase ultime de préparation. C'est le repos avant le grand rush de demain (ce matin, ndlr). C'est vrai que le hasard du tirage a fait qu'on rencontre quelqu'un de connu, très connu même, qui a déjà affronté, plusieurs fois, Mbagnick. Et c'est aussi quelqu'un que Mbagnick a toujours battu. Et c'est ça qui fait que ce sera beaucoup plus difficile. Il ne va pas vouloir perdre, surtout, lui qui est natif de la France ».
« Il avait arrêté la compétition. C'est le prétexte des JO à Paris qui a fait qu'il a repris. Il a voulu à tout prix se qualifier à ces JO. Donc, ça ne va pas être facile. Mais, disons qu'on a l'avantage psychologique de l'avoir toujours battu. C'est un athlète que j'ai connu, que j'ai coaché pendant des années, moi-même ».
« Il était dans cette catégorie de +100 kg avant Mbagnick. Quand il était à +100, Mbagnick était à -100 kg. On a fait plusieurs compétitions ensemble. On le connait très bien, mais il a aussi l'avantage de nous connaître, de connaître Mbagnick. L'objectif, c'est justement de le battre ».
Aller le plus loin possible
« Aux derniers JO2020 à Tokyo, Mbagnick Ndiaye était éliminé au premier tour. Cette année, l'objectif est d'aller le plus loin possible.
Devant nous, il y a d'abord, Bubacar Mané. Si on sort de Bubacar, et Inchallah on va s'en sortir, on va rencontrer un Géorgien qu'on a beaucoup étudié, que j'ai bien étudié. Avec la possibilité de passer devant lui.
Vers un duel contre Teddy Riner
« Ce sera un combat très dur. Si on passe encore le deuxième tour, on va tomber sur Teddy Riner dans son pays. C'est un futur adversaire que Mbagnick connait très bien. Donc, il n'y a pas de raison que ça ne passe pas.
En tout cas, on croise les droits. Et on demande à tout le monde de prier pour que ça se passe le mieux possible, mieux que Tokyo. »