La pensionnaire du centre d'entraînement au The Volga Region State University of Physical Culture, Sports and Tourisme en Russie entre en action ce matin à la piscine du Paris La Défense Arena.
Détentrice du record de Madagascar du 50 m brasse avec un temps de 27"29, elle prendra le départ de la série 6 au plot 8. Holy Antsa était une « rescapée » si on peut le dire ainsi, car auparavant, elle n'était pas engagée aux JO de Paris selon le règlement de World Aquatics. Seuls les athlètes ayant disputé les Championnats du monde peuvent bénéficier de la « wild-card ». Au mois de juin, la fédération internationale a changé et les athlètes qui sont les mieux classés partiront aux JO.
« L'état d'esprit, je suis sous pression. Je venais (ndlr hier) de regarder la course et il y avait du monde dans la pression. C'est quand même aussi les JO, mais j'essaierai de donner le maximum », nous a confié Holy Antsa, à la veille de sa course. Face à la vague de commentaires des internautes après la prestation de Jonathan Raharvel, elle appelle à la mobilisation de tous. « Les gens ne connaissent pas la pression qu'on vit ici concernant la préparation et surtout vos attentes. Nous attendons des ondes positives de votre part », a-t-elle conclu. Pour Holy Antsa, son défi pour ces JO est d'améliorer sa performance. Elle s'y est préparée pendant presque deux mois.