Addis Ababa — Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la réforme macroéconomique a soutenu l'existence des banques éthiopiennes.
Dans son explication de la récente réforme macroéconomique, le premier ministre a noté que l'Éthiopie s'est trouvée dans une situation difficile au fil des ans en raison de l'économie fermée qu'elle a poursuivie.
Le secteur de l'exportation, par exemple, n'a pas réussi à générer les devises étrangères nécessaires et les produits éthiopiens ont été exportés en contrebande.
Le premier ministre a noté que l'Éthiopie n'a pas non plus été en mesure de bénéficier des investissements étrangers directs (IED), compte tenu de son potentiel.
D'autre part, l'expansion du marché parallèle a entraîné une inflation qui pèse sur les citoyens, a-t-il ajouté.
À cet égard, la réforme conduira à une relance plus robuste en s'attaquant aux fractures de l'économie.
Il a également expliqué que la réforme joue un rôle crucial, notamment en soutenant l'existence du secteur financier.
Par exemple, la Banque commerciale d'Éthiopie a mis à disposition l'argent qu'elle a collecté par le biais d'achats d'obligations pour de nombreux projets de développement qui n'ont pas réussi à rembourser leurs prêts.
Il a souligné que la banque serait ainsi criblée de dettes et s'effondrerait si elle ne parvenait pas à les rembourser.
L'effondrement de la Commercial Bank of Ethiopia aurait pu éroder la confiance des Éthiopiens dans les banques, a fait remarquer le Premier ministre.
Cette situation aurait menacé l'existence des banques locales sur le marché.
Le premier ministre a révélé que l'une des questions soulevées par le gouvernement dans ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale concernait la Commercial Bank of Ethiopia.
Il a expliqué que dans le cadre de ces négociations, la banque a reçu environ 700 millions USD de la part des institutions.
M. Abiy a souligné que ce financement a permis à la banque d'exister et qu'il garantira sa participation au développement de l'Éthiopie.
