Il devait répondre à 16 accusations formelles : parmi, celle d'avoir d'utilisé un service d'information et de communication pour la transmission de messages et photos indécents. Le verdict contre l'accusé a été rendu le 31 juillet devant la cour intermédiaire.
La plaignante avait signalé cette affaire à la police le 11 juin 2018, car l'accusé lui aurait envoyé, des messages et des photos à caractère sexuel sur son compte Facebook, via la messagerie privée. Elle affirme qu'elle n'avait jamais parlé à l'accusé auparavant, qu'elle ne le connaissait pas personnellement et n'était pas amie avec lui sur Facebook. Elle avait aussi fait savoir qu'elle le connaissait l'accusé car celui-ci habitait dans son voisinage.
Trois messages ont été envoyés le 9 juin 2018 et huit messages le 11 juin de la même année. Cela, à différentes heures, tous à travers un compte au nom d'un certain «Nitish Nitish Salvatore». La personne derrière ce profil réclamait des faveurs sexuelles non seulement à la plaignante mais à sa sœur et sa mère, moyennant paiement. Nitish Nitish Salvatore lui aurait également envoyé cinq photos pornographiques.
La plaignante soutient avoir été mentalement affectée, effrayée et embarrassée, compte tenu de la teneur des messages. Toutefois, contre-interrogée, elle devait concéder qu'elle supposait que l'accusé lui avait envoyé ces messages parce que la photo de profil de celui-ci figurait sur le compte de l'expéditeur. De plus, comme les messages font mention de sa famille, elle a supposé que l'expéditeur devait être quelqu'un vivant dans son voisinage. Étant donné que les messages font référence à sa sœur, elle croyait et supposait également que l'accusé lui avait envoyé la même chose, car l'accusé connaissait cette dernière.
Le rapport sur le compte Facebook de la plaignante, qui a été dûment examiné, a révélé que les messages indécents qui lui étaient envoyés provenaient du compte de Nitish Nitish Salvatore. L'accusé, qui porte le même prénom, a témoigné en cour pour dire qu'il connaissait la déclarante comme la cousine de son ex-belle-sœur mais a nié toute implication, affirmant que le compte de Nitish Nitish Salvatore n'était pas le sien.
Les officiers de l'IT Unit de la police n'ont rien trouvé d'incriminant dans le téléphone portable de l'accusé et aucune preuve démontrant qu'il utilisait le pseudo en question. Ils n'ont pu toutefois découvrir qui gère ledit compte. Après avoir écouté les témoignages, le magistrat Pritviraj Balluck a disculpé l'accusé.