La commission internationale des droits de l'homme (IHCR) a inauguré hier, vendredi, son bureau Afrique ouvert à Dakar. L'établissement de ce siège dans la capitale sénégalaise, selon le président mondial H. E AMB. Muhammad Sahid Amin Khan, consistera à assister le leadership politique et le leadership du pays.
« L'établissement du bureau de la commission internationale des droits de l'homme doit aider les leaders Sénégalais à mieux gérer leur pays. Nous sommes ici pour assister le leadership politique et le leadership du pays, même les médias et la société civile, mais également le développement du peuple et la prospérité de l'Afrique », a déclaré hier, vendredi H.E AMB Muhammad Sahid Amin Khan, président Mondial de la commission internationale des droits de l'homme (IHCR), qui ajoute par ailleurs que « Ceci est très important pour nous de régler les conflits que nous vivons et nous devons regarder soigneusement pour élever le niveau de vie des Africains et leur développement. »
Le président mondial de la commission internationale des droits de l'homme (IHCR) souligne qu'aujourd'hui, plusieurs pays sont en voie de développement grâce à la résilience de leur leadership. A cet effet, M. Khan estime que « Le leadership Africain doit mettre derrière lui les petits conflits et s'inquiéter pour le bien-être de tout un chacun. »
A cet égard, il exhorte à ne pas appréhender la protection des droits de l'homme comme l'ennemi d'un gouvernement ni être en compétition avec un gouvernement ou un système quelconque. Mais plutôt, « Nous sommes là, pour faciliter la relation entre les États et les peuples. Nous sommes là, pour faciliter la relation entre le leadership Africain et le peuple Africain. Et comme nous sommes au Sénégal, c'est pour faciliter la relation entre le gouvernement Sénégalais et les Sénégalais eux-mêmes », a assuré le patron de IHCR.
Prenant la parole pour sa part, Mbacké Diop, administrateur principal Bureau de coordination pour l'Afrique, par ailleurs directeur pays, a axé son intervention sur la mission que s'est assignée l'organisation. A l'en croire, l'organisation à une mission de conciliation et de correction des inégalités. Autrement dit, selon le directeur pays Sénégal, « aujourd'hui la mission première est d'identifier qu'est ce qui a posé un problème dans nos sociétés et apporter des corrections pour pouvoir asseoir un développement durable. »
En ce qui concerne les perspectives de l'organisation, relève M. Diop, « Il est évident que la dénonciation est une forme de lutte pour les droits de l'homme, mais ça ne va pas être la seule arme, car nous allons encore beaucoup plus loin dans des actions concrètes, en essayant d'accompagner les organisations civiles, les gouvernements et peut être même des privés dans la réalisation de certains projets qui semblent être la priorité... » A ce propos, « Le fer de lance de ce bureau Afrique, ça va être l'expertise qui va être mise à la disposition des États et des sociétés qui seront là, pour se faire accompagner », souligne-t-il avant d'assurer qu' « aujourd'hui, nous sommes convaincus que nous avons quelque chose à apporter pour que l'Afrique soit aux Africains, que l'Afrique soit gouvernée par les Africains... »