L'expatrié de Montpellier, Rija Vatomanga Gardiner, n'a pu faire mieux que la sixième place au tour préliminaire du 100m. Il a néanmoins pu améliorer sa meilleure performance.
Éliminé au tour préliminaire. L'expatrié de Montpellier, Rija Vatomanga Gardiner, plie bagages d'entrée à sa toute première participation aux Jeux Olympiques. Le sprinter de 25 ans a disputé le tour préliminaire de l'épreuve du 100m, samedi, au stade de France plein à craquer.
Sur le couloir 7, Rija Gardiner termine sixième sur les huit coureurs en lice dans la série 3 de cette phase préliminaire, avant le premier tour. Il a parcouru la distance en 10"82, qui est sa nouvelle meilleure performance contre l'ancien, 10"97, son temps d'engagement aux J.O. Il a été le sixième et dernier coureur à réaliser un temps en dessous de 11 secondes sur les huit en lice.
«Je suis forcément un peu déçu. J'ai amélioré mon record personnel, mais l'on a vu à l'entrainement que je valais au moins 10"60. J'ai espéré faire mieux. Je me suis donné à fond jusqu'au bout. J'ai remonté sur eux, malheureusement, j'ai raté mon départ et ma transition. Je n'ai fait que les rattraper, mais l'on n'a pas droit à l'erreur», regrette Rija Gardiner.
Les deux mieux classés de sa série se sont qualifiés au premier tour. Le meilleur chrono de la série a été réalisé par le Mauricien Gary Noa Jerrel (10"27). La seconde place est revenue à l'Albanien Franko Burraj (10"60).
Déçu mais fier
Le temps de réaction de Rija a été parmi les deux plus mauvais de la série, 0,165 contre celui du Mauricien (0,145). Le Montpelliérain se dit déçu et en même temps fier d'avoir donné son maximum.
«Je vais faire un peu plus de musculation car j'ai une bonne fin de course. Je vais retravailler mon départ pendant l'hiver. J'espère obtenir un bon niveau, pendant l'hiver, en 60m en salle, pour pouvoir ensuite enchainer l'été, avec un meilleur résultat», ajoute-t-il.
Rija a sollicité l'appui aux athlètes malgré les résultats. «Nous sommes là pour le pays, à ce stade de haut niveau. Comme cela, nous pourrons progresser et, sans doute, dans les années à venir, les athlètes malgaches seront au top», souligne-t-il.
Interrogé sur son impression d'avoir intégré la planète des olympiens, Rija Gardiner a mis en exergue que «devenir un olympien est une énorme fierté. C'est le résultat des années de travail, depuis mes 7 ans. C'était mon rêve. Je suis fier de représenter notre pays», conclut-il.
