Le suspense réside. Avec les élections municipales qui approchent, les états-majors politiques commencent à se préparer. Attendu pour présenter un mastodonte comme candidat maire de la Commune urbaine d'Antananarivo, le «Tiako I Madagasikara» (TIM) de l'ancien président Marc Ravalomanana annonce les couleurs.
Lors d'une déclaration au quartier général du parti à Bel-Air samedi dernier, le patron du TIM explique que le parti prendra part aux prochaines municipales. « En tant que grand parti politique, nous n'avons pas le droit de rester spectateurs. Je déclare aujourd'hui que le TIM va participer aux prochaines échéances électorales », s'exclame-t-il.
Marc Ravalomanana, pressenti comme le candidat potentiel à la mairie d'Antananarivo, demeure mystérieux en affirmant qu'il indiquera sa décision après la publication du décret de convocation des électeurs. Avant d'atteindre la présidence, il avait déjà occupé le poste de maire de la capitale à la fin des années 1990. Plus tard, au milieu des années 2010, sa femme, Lalao Ravalomanana, a également été élue maire de la capitale.
Préparatifs
Le parti est en ce moment en train de rechercher la stratégie idoine pour obtenir le plus grand nombre de postes de maires et de conseillers municipaux et communaux possible. Selon Marc Ravalomanana, ces élections sont importantes dans son dessein de revenir à la tête du pays.
Le TIM compte tout de même une alliance avec sa coalition dans plusieurs circonscriptions électorales. Cette coalition risque d'exploser de l'intérieur avec cette stratégie de «Dada». En cas de course en solo du TIM dans la capitale, il se peut que certains de ses alliés de l'opposition deviennent ses adversaires, ce qui risque de compromettre l'alliance.