Objectif atteint. Mission accomplie pour la boursière du Centre Kazan en Russie, Holy Antsa Rabejaona. Elle a fait une bonne opération en grattant quelques centièmes de seconde à sa première participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024, samedi à l'Arena la Défense à Nanterre.
Deux mois plus tard, la nageuse du club Managing a amélioré son record personnel et aussi son propre record national en 50m nage libre. Elle a actualisé son ancien chrono de 27"29, réalisé pendant le championnat d'Afrique, l'une des dernières compétitions qualificatives aux J.O à Maurice, en début juin, en 27"12. Cet ancien record de Madagascar lui a permis de se hisser en tête du classement des nageuses de la Grande ile, selon le ranking de World Aquatics qui a été surtout synonyme de la validation de sa wild card pour les Jeux de Paris.
Alignée sur le plot de la ligne d'eau 8, Holy Antsa Rabejaona a terminé septième sur huit concurrentes engagées dans la série 6, sur les dix de la phase éliminatoire. Au classement final de l'épreuve, l'ancienne pensionnaire du centre international de haut niveau à Phuket, en Thaïlande, se trouve à la 39e place sur soixante-dix-neuf engagées. Six des nageuses de sa série ont bouclé la distance en moins de 27 secondes.
Trois des nageuses sur les six qui l'ont devancée sont du continent africain. La Nigériane Nwandu Adaku a réalisé le deuxième meilleur temps de la série (26 :62). La Ghanéenne Joselle Mensah a fini quatrième (26"81) et la Camerounaise Apsara Katarina Sakbum a bouclé les temps en dessous de 27 secondes (26"90). Les meilleures nageuses mondiales effectuent cette épreuve à trois secondes en dessous. Le record olympique est de 23"81 et celui mondial de 23"61.