Thiès — L'organisation du Festival national du sport scolaire (FENSCO) à Thiès, après 20 ans de léthargie, a été un "pari réussi", a dit Moustapha Guirassy, ministre de l'Education nationale.
"Oui, c'est un pari réussi", a dit Moustapha Guirassy, venu coprésider la clôture de trois jours de compétitions sportives entre élèves, dimanche soir, au Stade Lat-Dior, dans la capitale du rail, en compagnie de sa collègue du Sport et de la Culture, Khady Diène Gaye.
Il a rappelé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait donné des instructions le 5 juin dernier en Conseil des ministres, pour une redynamisation du sport scolaire et universitaire.
"Aujourd'hui, après 20 années de pause, je dirais même de disparition complète de ce festival, il est tout heureux de voir le ministère de l'Education nationale, en rapport avec le ministère des Sports, [relever] ce gros challenge au grand bonheur des élèves", a déclaré M. Guirassy.
Il a évoqué "toute la pertinence" de l'option consistant à réintégrer la pratique sportive dans le système éducatif, au moment où l'on parle de société éducative.
Le thème retenu cette année met en avant la relation entre sport, patriotisme et citoyenneté.
En regroupant près de 2000 élèves issus des 16 académies du pays, le FENSCO a étalé la "belle diversité sénégalaise", estime Moustapha Guirassy.
Des participants d'ethnies, de langues, de cultures et de confessions différentes se sont côtoyés en trois jours autour du sport, traduisant ainsi le caractère "indivisible" de la nation sénégalaise, a commenté Moustapha Guirassy.
Toutes choses qui lui font dire que le président de la République "a vu juste" en demandant le retour de cette activité essentielle dans le monde universitaire et scolaire.
Il a vanté le mérite du ministre du Sport et de ses collaborateurs, ainsi que celui des agents du ministère de l'Education nationale.
Le programme qui a porté le président de la République Bassirou Diomaye Faye au pouvoir accorde "une place prépondérante" à la pratique sportive, à travers la revalorisation de l'éducation physique et sportive, du sport scolaire et universitaire, a dit Khady Diène Gaye.
Les plus hautes autorités veulent faire du sport de masse un levier pour la construction citoyenne, la formation et l'insertion professionnelle, a-t-elle relevé.
Le sport scolaire est un grenier de détection de talents, a insisté Khady Diène Gaye, relevant que les profils des médaillés des récents Jeux olympiques de Paris, souvent présentés comme des lycéens ou des universitaires, la "confortent" dans cette "conviction".