Jamais deux sans trois. Les actes de pyromanie dans la station forestière de Marohogo, sur la Route nationale 4, ne cessent de s'amplifier. Jeudi dernier, le directeur interrégional de l'Environnement et du Développement durable (Diredd), Jimmi Andrianantenaina, accompagné d'éléments de Forces de l'ordre, a constaté le désastre sur place.
Une superficie de cinq hectares d'arbres a été entièrement détruite par un incendie. En septembre 2023, six cents hectares ont été brûlés par des individus malveillants. C'est une zone de reboisement attribué à différentes associations, au secteur privé et à des entités administratives dans la région Boeny.
Cette fois, c'est la parcelle de la Police nationale et celles des associations Efam et Tsinjoaina qui ont subi ces feux criminels, après vérification. Toutes étaient réduites en cendres.
Ce n'est pas la première fois que ce genre d'acte criminel se produit. Chaque année, à la même période, d'énormes hectares d'arbres reboisés partent en fumée. Ce, par pur vandalisme.
Le directeur va déposer une plainte auprès des autorités compétentes.
« Nous n'allons pas laisser passer cet acte sans condamnation. Une forte récompense sera offerte à ceux qui possèdent des renseignements sur les auteurs de ce crime », avertit le Diredd. Selon la loi, un incendie criminel est passible d'une peine d'emprisonnement de six mois à trois ans.