Des offres sur la disponibilité de maisons de vacances à Toliara pullulent sur les réseaux sociaux, des supports gratuits de publicité, par excellence. Les offres alléchantes telles que des locations saisonnières à Mangily, Madiorano, Amboaboaka et Toliara inondent les réseaux sociaux, mais trompent des vacanciers en quête de chaleur et de soleil.
« J'ai vu un genre d'agence immobilière, du moins le nom de la page suggère que c'en est une. Elle propose trois ou quatre maisons de vacances à Toliara et à Mangily. J'ai demandé particulièrement une maison pieds dans l'eau ou au moins proche de la plage, pouvant accueillir six personnes. J'ai échangé quelques jours avec la page qui m'a persuadée de choisir une villa quasi neuve au vu des photos qu'elle a envoyées», raconte Ratiarson, qui envisage de passer sept jours sous le soleil de Toliara au départ de la capitale.
L'interlocuteur de la page a demandé à Ratiarson d'avancer un acompte, l'équivalent de cinq jours. Ce qui a fait tiquer le père de famille. « Nos connaissances à Toliara ont contacté par téléphone la page en question et ont demandé à voir la villa. La page facebook a apporté les mêmes arguments et a même confirmé que les dates envisagées sont encore libres. Alors que ce sont exactement les dates que nous leur avons demandées », précise Ratiarson. La page a également exigé un acompte, d'une nuitée, à envoyer sur mobile money« afin de réserver » la maison, avant tout déplacement pour une visite à Mangily.
Des guides touristiques approchés ont expliqué que la villa en question est inconnue du bataillon à Mangily. Des « intermédiaires » en location et vente de terrains et maisons déclarent ne pas connaître l'existence de la villa. « Les maisons de vacances normales, si elles sont formelles, ne demanderaient pas d'acompte à mon avis. C'est comme les hôtels dans lesquels on fait juste des réservations et le séjour est payé une fois qu'on quitte l'hôtel », reconnaît Ratiarson.
Le directeur régional du Tourisme d'Atsimo-Andrefana, Abdou Soamadou, explique que des sensibilisations à la formalisation des établissements hôteliers et restaurants sont en cours et que les sanctions viendront plus tard.