Les déplacés internes vivent dans des conditions précaires en République démocratique du Congo (RDC) et ont besoin d'une assistance humanitaire.
Des solutions idoines doivent être pensées pour soulager les conditions des déplacés internes. Cette préoccupation a été portée à la connaissance de la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopertaion internationale et de la Francophonie, Thérèse Wagner Kayikwamba, au cours d'un échange avec la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope.
L'hôte de la ministre, citée par l'agence congolaise de presse, a fait savoir que les déplacés vivent dans des conditions inhumaines. « Je suis ici, tout d'abord parce que la situation est vraiment très grave, il y a plus de sept millions de personnes qui sont déplacées en ce moment, beaucoup de femmes, beaucoup d'enfants qui sont dans une situation très déplorable », a-t-elle laissé entendre.
Amy Pope est venue en RDC pour identifier, avec le gouvernement, des solutions à cette situation. « Je suis ici pour engager et identifier avec le gouvernement des solutions à cette situation, et aussi identifier les ressources financières pour investir dans cette communauté. A mon avis, c'est l'opportunité très importante pour engager et même pour identifier les impacts de changement climatique même avec le conflit », a-t-elle indiqué.
Outre la question des déplacés internes, les deux personnalités ont également échangé sur l'engagement des jeunes.
« Nous avons discuté des opportunités pour engager le comité local avec des stratégies plus compréhensibles pour identifier les concerts humanitaires, et aussi identifier les solutions plus innovantes pour engager les jeunes par exemple », a-t-elle expliqué, ajoutant : « Nous avons également discuté des opportunités pour engager les secteurs privés en vue de mettre en place les mécanismes pour donner l'information au monde en ce moment. C'est une crise qui est malheureusement singulière. Nous sommes ici parce que nous sommes avec les personnes qui sont déplacées. Nous sommes ici pour mettre en place des solutions plus innovantes et aussi pour identifier les ressources financières ».