Louga — La présidente du Conseil d'administration de SOS Village d'Enfants, Absa Ly Diallo, a annoncé, mardi, à Louga (nord), une nouvelle orientation stratégique de l'organisation qui prévoit de "privilégier l'intégration des enfants au sein de leurs communautés d'origine plutôt que de les garder dans des maisons d'accueil".
"La nouvelle vision de SOS Villages d'Enfants consiste à renforcer le soutien apporté aux familles d'accueil ou aux tuteurs, permettant ainsi une assistance plus large et plus inclusive", a-t-elle déclaré en marge du forum "des mères SOS", en présence du gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.
Selon Mme Diallo, en aidant ces familles ou tuteurs, l'organisation non gouvernementale (ONG), SOS Village d'Enfants, permet à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de son soutien, plutôt que de se concentrer sur un seul enfant dans un foyer spécifique.
"Cette approche vise à maintenir les enfants dans leur environnement culturel tout en leur offrant un soutien adapté", a-t-elle expliqué
"Les villages SOS, comme ceux de Louga et Fatick, continueront d'exister mais, l'accent sera mis sur une plus grande ouverture à la communauté environnante", a promis la présidente de son Conseil d'administration.
"À Louga, par exemple, SOS Villages d'Enfants propose des activités communautaires et de soutien aux femmes, en plus de ses programmes traditionnels", a-t-elle précisé.
Mme Diallo a également insisté sur le fait que "ces initiatives témoignent de l'engagement de SOS Village d'enfants à élargir son impact et à intégrer davantage les besoins des communautés locales".
Elle a souligné l'importance du thème retenu cette année par SOS Village d'Enfants, "La santé des mères SOS" et salué "le rôle crucial de ces femmes dévouées, qui veillent sur les enfants jour et nuit".
C'est pourquoi, "leur bien-être est essentiel pour garantir un environnement sain et sécurisé pour les enfants" parce que, dit-elle, "les mères SOS ont besoin d'une bonne santé physique et mentale pour accomplir leurs tâches efficacement".
"L'organisation met donc un point d'honneur à veiller à leur bien-être", a indiqué Mme Diallo, soulignant que "sans une santé optimale, il leur serait difficile de remplir leurs responsabilités".