Ethiopie: La réforme macroéconomique ouvre la voie à des opportunités d'investissement compétitives - Un investisseur indien

<strong>Addis Abeba, le — La politique de réforme macroéconomique dans laquelle l'Éthiopie s'est engagée a créé de grandes opportunités d'investissement compétitif dans le pays, selon l'investisseur indien Mayur Kothari.

S'adressant à l'ENA, le président du groupe indien Mohan PLC en Éthiopie, Mayur Kothari a dévoilé que la mise en oeuvre complète de la politique de réforme macroéconomique de l'Éthiopie a créé des opportunités d'investissement compétitives dans le pays.

Le président a noté que la réforme est cruciale pour le secteur manufacturier. La politique de réforme est essentielle pour gérer l'économie, augmenter le commerce d'exportation, attirer les investissements et stimuler les recettes en devises, a précisé l'investisseur.

En outre, la réforme macroéconomique réduira l'écart des taux de change entre le marché noir et les banques, a-t-il déclaré, ajoutant que cette mesure atténuera la pénurie de devises étrangères à laquelle est confronté le secteur manufacturier.

Kothari a cité le manque de devises étrangères comme un obstacle au lancement de nouveaux projets pour son entreprise et a déclaré que la politique de réforme contribuera à combler le fossé existant. La réforme attirera également de nouveaux flux d'investissement, des opportunités d'emploi, des transferts de technologie, contribuant ainsi de manière significative à favoriser une croissance économique rapide, a-t-il indiqué.

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Le président a noté que la politique offre également des incitations clés à l'investissement car le potentiel de marché du pays est énorme. Au cours des quatre prochaines années, la mise en oeuvre à grande échelle de la politique macroéconomique devrait enregistrer une croissance économique de 8 % en moyenne et porter l'investissement direct étranger (IDE) à 8 milliards de dollars américains.

La mise en oeuvre de la politique réduira également le taux d'inflation à 10 %, augmentera la part des recettes fiscales à 11 % du PIB, réduira la part de la dette publique à 35 % du PIB ainsi qu'augmentera le commerce d'exportation et d'importation à 20 milliards de dollars et augmentera le dépôt de réserve nationale à plus de 10 milliards de dollars américains.

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