Qu'est-ce qui s'est passé ?
Ce n'était pas facile pour moi parce que rien que d'échouer en qualification, ça fait mal. J'ai mal géré ma compétition parce que je manquais d'expérience. J'ai échoué le premier essai. C'était un saut de ouf. Le 2ième, j'ai pris toutes mes précautions pour valider. Je me suis dit : il faut que je valide le saut. Au 3ième, il y avait toute la pression pour dépasse les 14.
Vous avez quand même gagné en expérience ?
Oui, j'ai gagné beaucoup d'expériences. Là, je me suis dite pour les championnats du monde en 2025, je sais comment sauter. J'ai appris beaucoup de choses. J'ai appris en qualifications, de ne pas attendre 2ième saut, 3ième saut pour faire une performance. Dès le 1ier saut, il faut que je fasse le tour pour passer la barre de qualification. C'est ça que j'ai appris et c'est ça que le coach m'a appris.
Malgré tout, c'est un bon saut même s'il n'y pas de qualification derrière ?
C'était un bon saut. Mais comme je le dis, j'avais envie de le faire mais ça n'a pas marché.
Il y avait une pression ou bien ?
Oui une forte pression
Le titre de championne d'Afrique n'a pas été un poids ?
Non pas du tout. Je savais que j'ai des concurrences fortes, des championnes olympiques. Je connaissais pas mal d'athlètes. J'étais venue pour aller en finale mais pas pour monter sur le podium.
Déjà, Los Angeles, c'est dans la tête ?
Oui, c'est dans la tête et ce qui m'a fait mal aussi, c'est de ne pas dépasser les 14 mètres.
Qu'est-ce que vous retenez des jeux ?
Je ne retiens rien. On dirait que le temps s'est arrêté. Rien que le fait de se qualifier, ça m'a fait beaucoup de plaisir.