Les pays africains doivent travailler main dans la main pour concrétiser la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) car il s'agit d'un accord très important qui permet aux pays africains de traiter sans contraintes douanières, administratives et bureaucratiques, a déclaré l'ambassadrice marocaine Nuzha Alawi Mohammadi.
Dans un entretien exclusif avec ENA, l'ambassadrice du Maroc en Éthiopie a dévoilé que son pays est prêt à travailler avec d'autres pays africains pour la mise en oeuvre de l'accord de la ZLECA.
Selon elle, la coopération économique entre le Maroc et d'autres pays africains dure depuis deux décennies.
Le pays fait du commerce avec plusieurs pays d'Afrique, notamment des pays d'Afrique centrale et occidentale, ainsi qu'avec des pays extérieurs au continent africain.
"Le Maroc est le premier investisseur en Afrique de l'Ouest et le deuxième sur le continent africain en général", a-t-elle indiqué ajoutant que le pays travaille dans le cadre d'une coopération Sud-Sud, c'est-à-dire d'un développement conjoint.
Elle a souligné que la visite a un message clair, qui est le développement durable, la coopération Sud-Sud et le partage de l'expérience marocaine avec les pays africains afin de construire une Afrique unifiée, prospère et stable.
L'ambassadrice Nuzha a expliqué que la zone de libre-échange est très importante et constitue un nouveau système dans l'économie mondiale qui permet aux pays africains de se débrouiller sans contraintes douanières, administratives et bureaucratiques.
L'ambassadrice a enfin appelé les pays africains à travailler main dans la main pour mettre en oeuvre la ZLECA afin qu'elle devienne une réalité et que "la région devienne libre et réelle".