L'opposant politique et président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a demandé au gouvernement camerounais de fournir des preuves immédiates attestant que Steeve Akam, également connu sous le pseudonyme Ramon Cota, est toujours en vie après avoir été enlevé au Gabon. Cet appel fait suite à des préoccupations croissantes concernant le sort de l'activiste, dont la disparition rappelle des cas similaires non résolus, comme ceux de Mbara Goulongo Guérandi et Samuel Wazizi.
Le cas de Steeve Akam suscite une grande inquiétude parmi les partisans de la liberté d'expression et des droits de l'homme. Les circonstances de son enlèvement demeurent floues, et son absence de contact depuis l'incident alimente les spéculations et les craintes quant à son sort.
Maurice Kamto, connu pour son rôle de leader de l'opposition, a souligné que le silence et l'inaction des autorités ne feront qu'aggraver les tensions au sein de la population. Il a fermement déclaré que cette fois-ci, une telle situation ne restera pas impunie. "Cette fois-ci, ça ne passera pas", a-t-il averti, mettant en lumière la nécessité d'une transparence totale dans cette affaire.
Cette demande pressante intervient dans un contexte où la confiance envers le gouvernement est déjà érodée par des affaires similaires non résolues. Les souvenirs de Mbara Goulongo Guérandi et de Samuel Wazizi, dont les disparitions n'ont jamais été élucidées, pèsent lourdement sur l'opinion publique et renforcent l'urgence d'une action immédiate.
Le MRC et d'autres organisations de défense des droits de l'homme appellent à une enquête internationale indépendante pour s'assurer que justice soit rendue. La pression s'intensifie sur le gouvernement pour qu'il réponde à ces préoccupations légitimes et fournisse les preuves demandées.
En attendant, les partisans de Steeve Akam continuent de se mobiliser en ligne, exigeant des réponses claires et des mesures concrètes. La communauté internationale est également interpellée pour jouer un rôle dans la résolution de cette affaire préoccupante.
Les défenseurs des droits de l'homme soulignent que la protection de la vie et des droits des citoyens est une responsabilité fondamentale du gouvernement, et que des actions immédiates sont nécessaires pour rétablir la confiance du public.