L'UDPS et sa mosaïque participent à l'élection du bureau définitif du Sénat en ordre dispersé. Cette élection est prévue le samedi 10 août. Deux candidats, Jonas Mukamba et Idrissa Afani, vont se partager les voix des sénateurs du parti présidentiel, ce qui risque de jouer en faveur de Sama Lukonde, ancien Premier ministre de la RDC, qui est également candidat au poste de président du Sénat.
Pour maximiser la chance de réussite de l'UDPS, le sénateur Taupin Kabongo, candidat questeur du Sénat pour le compte de l'UDPS pro Augustin Kaguya, appelle à l'unité afin de permettre à l'UDPS de conquérir le pouvoir au sein du Sénat :
« Nos voudrions que l'image de notre institution soit redorée (...). Pour l'instant, notre objectif, c'est d'abord conquérir le bureau du Senat. Si nous avons des problèmes entre nous, ça doit se traiter entre nous ».
La crise interne
Depuis quelque temps, le parti présidentiel est secoué par une crise interne. Elle oppose des militants qui veulent le départ du secrétaire général Kabuya, aux sympathisants de ce dernier.
Le clivage gagne les milieux des jeunes de la "Force du progrès", qui ne manquent pas de s'affronter à l'arme blanche. Leur récent affrontement s'est déroulé mardi 6 août dernier au Palais du peuple, siège du Parlement congolais, dont des vitres ont été cassées pendant la bagarre.
La coalition politique Lamuka a vivement condamné ce comportement. Pour Prince Epenge, cadre de Lamuka, le parti présidentiel se transforme en un parti de désordre.
Il exige l'évaluation des dégâts causés à l'hémicycle et des explications de la part de l'UDPS.