Le coup d'envoi de la XIe édition du festival Sômarôho a été donné, hier, à Nosy Be. L'événement a rassemblé du monde de tous les âges.

UNE fois de plus, il est prouvé que le festival Sômarôho qui a commencé hier, est profondément enraciné dans le cœur des populations de Nosy Be. Certes, il s'agit de la XIe édition, mais on a constaté que l'appréciation du public continue de croître.

Comme d'habitude, la fête a démarré par le grand carnaval. Tout l'itinéraire du carnaval, riche en couleurs, était rempli de monde, depuis le château d'eau jusqu'au stade d'Ambodivoanio, en passant par le grand bazar où s'est déroulée la cérémonie d'ouverture officielle. On aurait dit que tout Nosy Be est sorti dans la rue pour admirer le passage des carnavaliers. Des visiteurs venus des districts et régions voisins ont gonflé le nombre des spectateurs.

Des vacanciers et touristes étrangers de différentes nationalités sont également venus. De nombreuses personnes ont été déjà aperçues au bord des trottoirs, des heures plus tôt, pour être au premier plan et ainsi avoir une bonne visibilité sur les danseurs des groupes et les nouvelles idées que chacun a apportées pour convaincre le jury. Ce dernier était composé des officiels qui ont siégé à la tribune.

Chaque groupe participant devait s'arrêter sur la place Bazary Be pour réaliser la première démonstration, puis la danse a continué le long de la route principale dans la cour de Hell, et s'est arrêtée une seconde fois devant la scène installée devant la mairie. Partout, la foule était vraiment en pleine réjouissance.

Cette fois, les participants n'étaient pas nombreux, mais chaque groupe a pris son temps pour présenter la danse chorégraphique qu'il avait préparée depuis des mois. De plus, ils ont été motivés par le concours préparé par le Comité d'organisation afin de choisir le meilleur groupe. Ils ont donc été jugés selon quelques critères, dont la danse, le thème présenté, le déguisement...

À Ambodivoanio, le terrain était déjà bondé, en attendant la dernière manifestation que devaient faire les carnavaliers, mais cette fois, des imperfections liées à l'organisation ont déchanté le public, car cela n'a pas eu lieu. L'animateur Dj Mouchid a entamé directement le côté officiel.

Besoin d'aide

Toutes les autorités civiles et militaires de la région Diana, dirigées par le gouverneur Taciano Rakotomanga et des élus étaient présentes sur la tribune officielle. Le pouvoir central a été représenté par le vice-président de l'Assemblée Nationale, Norbert Mamangy, qui a déclaré l'ouverture du festival Sômarôho 2024... Tous les intervenants ont exprimé l'importance de cette manifestation musicale, tant sur le plan culturel qu'économique, notamment parce qu'elle est profitable à de nombreux métiers existant dans l'Ile aux Parfums.

Bien entendu, le couple Wawa, fondateur du festival, était également présent à la cérémonie. Wawa a profité de sa prise de parole pour rappeler brièvement l'histoire de Sômarôho et les nombreuses étapes qu'il a traversées ainsi que les moments difficiles qu'il a dû affronter. « Depuis, nous supportons tout seul les charges du festival, mais maintenant il a grandi et nous n'en pouvons plus, nous avons besoin de l'aide de tout le monde, car Sômaroho nous appartient à tous. Nous pensons que si nous nous donnons la main, les dépenses seront allégées et nous obtiendrons un rendement dix fois supérieur qu'aujourd'hui. »