La stratégie pour le déploiement au niveau national du projet de carte d'identité nationale biométrique a été lancée, hier. Il s'agit de la réforme de l'État-civil et la gestion de l'identifiant unique avec notamment la mise en place de la carte d'identité nationale biométrique. Toujours est-il que tout citoyen âgé de plus de 15 ans devra passer par ce qu'on appelle l'enrôlement biométrique qui consiste à assembler les données d'État-civil de chaque individu (nom, âge, sexe et filiation). Il s'agit ainsi d'une phase d'opérationnalisation de la réforme de l'État-civil et de l'identité. L'objectif est de pouvoir attribuer des cartes d'identité biométrique aux citoyens de plus de 18 ans, à partir de cette année-ci.
Projets stratégiques
Une réunion qui a vu la présence de tous les acteurs clés liés aux projets stratégiques de PRODIG et PREA du ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, assurant notamment l'intérim du ministère de l'Intérieur ainsi que du ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo.
Cette réunion a également vu la participation de la Team Task Leader de la Banque mondiale rentrant dans le cadre de l'amélioration du taux de décaissement du projet PRODIGY qui s'élève à 25% à ce jour. Un projet qui a été financé par la Banque mondiale de l'ordre de 140 millions de dollars portant notamment sur la commune urbaine de Toamasina et la clinique de Befelatanana à Antananarivo.
Citoyens fiables
Faut-il rappeler que l'une des bases de ce que l'on qualifie de citoyens fiables reste la base du développement numérique et de la transformation digitale du pays. Celles-ci permettent notamment de maîtriser la démographie ainsi que de décider de l'installation des infrastructures sociales, entre autres, les hôpitaux et les écoles. Faut-il souligner que la délivrance de la carte d'identité biométrique relève du ministère de l'Intérieur.