Elle n'a que 13 ans et elle a déjà subi le pire. Avril dernier, sur son trajet pour rejoindre l'école, l'adolescente a été séquestré de force par un jeune recru militaire (zazavao). Sur une citerne d'eau, elle a été sexuellement abusé.
Une fois le forfait fini, le prédateur l'a menacé de mort au cas ou elle dévoilerait l'acte. « Ce jour-là, ses camarades de classe l'ont vu pleuré à l'arrivée de l'école mais ses parents ignoraient totalement l'incident. C'est après des transformations physiques remarquables que les parents commencent à se douter. La victime a fini par les raconter. Les expertises médicales ont confirmé l'acte. Pire encore, elle est tombée enceinte », selon la version du député élu dans le district d'Arivonimamo, qui, une fois alertée de l'événement, a décidé de prendre en main l'affaire.
Il a alors déposé plainte et a fait des recours sur plusieurs instances. Une procédure de tapissage au camp militaire d'Arivonimamo a été ordonné par le procureur mais sans aucune exécution pour le moment. Le député trouve que le traitement cette affaire n'avance pas suite au manque d'ordre de poursuite qui semble-être bloqué par les responsables militaires. L'élu continue de tirer la sonnette d'alarme sur ce cas de viol qui plus est, fait par un militaire. Plusieurs ministères et même l'association Fitia sont mis au courant de l'affaire.