Les chocs climatiques ont gravement affecté la situation humanitaire dans le grand Sud. C'est dans ce sens que le projet « avotse » sera mis en oeuvre dans l'Androy, Anosy et Atsimo Andrefana pour le renforcement de la résilience communautaire au profit de 275 838 personnes.
Un modèle de résilience et de coopération. Le consortium, constitué par Humanité et inclusion (HI), Action contre la faim (ACF), Sehatra ampandrosoana haingana ny ivom-paritra (SAHI) et Welt Hunger Hilfe (WHH), met en oeuvre pendant deux ans le projet « avotse » ou libérés du danger afin de renforcer la résilience des populations vulnérables face au risque de sécheresse et aux risques connexes dans le Grand Sud de Madagascar.
C'est durant le lancement officiel qui s'est tenu hier à Ankorondrano qu'il a été annoncé que 275 838 personnes seront les bénéficiaires de ce projet dont 16 550 personnes en situation de handicap. Ce projet est soutenu financièrement par l'Union européenne et en étroite collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la Direction générale de la météorologie (DGM).
Catastrophes
L'action se focalise sur le renforcement des systèmes de coordination et la mise en place de protocoles d'actions anticipés dans 16 communes des districts d'Amboasary Atsimo, Ambovombe, Beloha et Ampanihy Ouest. Depuis quelques années, les chocs climatiques ont gravement affecté la situation humanitaire du Grand Sud, affaiblissant les capacités d'adaptation des populations. Grâce à ce projet, de nombreux risques liés au climat peuvent être prévus.
Il est possible d'identifier les populations et groupes de personnes qui risquent d'être touchées avant qu'une catastrophe ne se produise. L'utilisation efficace de ce type d'informations peut fournir des alertes précoces qui permettent des actions anticipées, selon le Général de Division, Elack Olivier Andriankaja, Directeur Général du BNGRC.