Ondjiva (Angola) — Quatre cent soixante-quinze cas, entre plaintes, dénonciations et réclamations ont été enregistrés au cours du premier semestre de cette année, par le Bureau provincial du Médiateur de Justice, soit 304 de plus par rapport à la même période antérieure.
Les cas les plus fréquents sont liés aux conflits fonciers, aux actions de travail et aux retards de procédure, a informé ce jeudi à l'ANGOP, à Ondjiva, le chef local de cette institution, Eusébio Vaenduanawa. Les plaintes, les dénonciations et les réclamations ont tendance à augmenter en raison du niveau élevé de conscience juridique des citoyens, compte tenu du renforcement des activités de sensibilisation sur le rôle du Bureau du Médiateur de Justice dans la société, a-t-il précisé. Il a affirmé que les plaintes ont donné lieu à l'ouverture de 236 procès, dont 84 résolus, 12 renvoyés à l'organe central et 143 en cours de traitement.
Les institutions les plus sollicitées sont le Bureau du Procureur Général de la République (PGR), le Service d'Investigation Criminelle (SIC), la Police Nationale, l'Institut National de Sécurité Sociale (INSS) et la Banque d'Epargne et de Crédit (BPC), a-t-il expliqué. Selon le responsable, les cas les plus préoccupants sont liés à la durée de traitement des affaires pénales, en particulier des pensions de décès, dont la résolution prend souvent entre deux et trois ans.
A cet effet, Eusébio Vaenduanawa a appelé la population à continuer de solliciter les services du Bureau du Médiateur de Justice, en vue de défendre leurs intérêts lorsqu'ils sont en conflit avec la loi. Le Bureau du Médiateur de Justice est une institution indépendante dont l'objectif est de défendre les droits, les libertés et les garanties des citoyens, en assurant la justice et la légalité de l'administration publique.