Le commissariat provincial de la police nationale de Kinshasa a présenté, jeudi 8 aout, plus de 200 auteurs présumés des troubles survenus entre militants de l'UDPS, au Palais du peuple.
Ces échauffourées ont opposé, mardi dernier, deux camps du parti présidentiel lors de la clôture de l'opération de réception des candidatures pour l'élection des membres du bureau définitif du Sénat. A la veille de ce scrutin, le commissaire provincial de la police nationale de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, avait interdit à toute personne non concernée de faire le déplacement vers le Palais du peuple.
« Le commissariat provincial de la police profite de cette occasion pour demander aux Kinoises et Kinois, si vous n'êtes pas invités, n'allez pas à l'Hémicycle du Palais du peuple. Cet hémicycle est sécurisé et sera encore hautement sécurisé et ne peut y arriver que la personne ayant l'invitation, celles qui vont voter ou encore le personnel administratif », a-t-il averti. Cet officier de la PNC a indiqué opérer avec des caméras de surveillance pour identifier tout celui ou celle qui osera y troubler l'ordre.
« Si vous arrivez là-bas pour créer du désordre, on va vous visualiser et on va vous chercher partout même chez vous à la maison. Comme ces gens-ici (NDLR : les personnes arrêtées), on a les appréhendés chez eux, après avoir fait leur déplacement de l'hémicycle », a poursuivi commissaire provincial, Blaise KilimbaLimba.
L'UDPS va à cette élection en ordre dispersé. A la présidence du bureau du Sénat, les uns portent la candidature d'Afana Idrissa, ancien gouverneur du Maniema et les autres celle de Jonas Mukamba, allié du parti. Entre-temps, l'Union sacrée de la nation, plateforme soutenant le chef de l'Etat, aligne Sama Lukonde, Premier ministre honoraire.