Publié aux Éditions Publibook, le roman décrit le récit de l'ascension politique d'une femme qui brigue la magistrature suprême, une première dans son pays.
Le Gocon, un pays imaginaire, se voit à sa tête la première femme élue pour conduire ses destinées. L'élection d'une femme à la présidence suscite à la fois des remous et de l'espoir. Son principal adversaire qui est aussi son prédécesseur n'y croit pas ses yeux. Et pourtant, dès le début de son mandat, Sydoé marque positivement les esprits en assainissant la gestion de la chose publique. Elle réalise, pour la joie de la population, ses promesses électorales et les engagements pris le jour de son investiture. La situation sanitaire et socioéconomique du Gocon s'améliore du jour au lendemain.
"La présidente Sydoé savait que sa vie n'était pas plus indispensable que celle de ses compatriotes. Elle avait une âme généreuse et refusait de faire souffrir son prochain. Elle voulait que tout Goconais fût récompensé selon ses mérites et puni pour ses fautes " (Page 73).
En effet, elle fit même démettre son époux de ses fonctions de président directeur général de la Banque goconaise de crédit et d'investissement, pour malversations financières. Abusant de son statut de Première dame, son époux se permet de dilapider l'argent du contribuable pour satisfaire ses besoins personnels.
Plusieurs thèmes d'actualité transparaissent à travers la trame du récit, la femme dans la société, la politique et ses sinuosités, la justice, la vie conjugale, l'influence de l'argent, l'éthique... Le roman "La chaise dorée", écrit dans un langage policé et riche en images, mérite d'être programmé parmi les romans d'études au lycée.
A propos de l'auteur Bevic, de son vrai nom Victor Bery, il est originaire du Congo. Il a publié auparavant deux romans, "Le rescapé de l'afric'enfer" et "La légende de Diamoussolo" ou "Le fusil qui parle", puis un essai, "L'enracinement culturel dans l'oeuvre de Guy Menga".