C'est un long chemin de croix que parcourent aujourd'hui les usagers de la Jirama. Ils doivent endurer le calvaire des coupures d'eau et d'électricité à leur corps défendant et rester stoïques dans l'épreuve qu'ils subissent. L'espoir d'amélioration des services de la société d'État semble s'éloigner de plus en plus et ceux qui supportent au quotidien ces pénuries n'ont pas de mots assez durs pour qualifier ce qui leur arrive.
Le calvaire des usagers de la Jirama continue
Les annonces de coupures d'eau et d'électricité sont faites de manière impromptue sur la page « Facebook » de la Jirama. Les usagers se sont habitués aux délestages qui surviennent la nuit et qui ne les dérangent pas trop dans leurs habitudes, mais ces interruptions ont lieu maintenant dans la journée et elles durent dans certains quartiers de longs moments. Les simples particuliers qui sont obligés d'encaisser ces épreuves commencent à perdre patience et sont en train de penser que les responsables de la Jirama ne sont pas plus efficaces que leurs prédécesseurs.
Le nouveau directeur général a été choisi pour ses compétences qui lui ont permis de redresser la situation de la société d'eau et d'électricité au Rwanda. On sait qu'il a établi un diagnostic de la situation de la Jirama à son arrivée et présenté un programme de mesures nécessaires à appliquer. Il a affirmé qu'il fallait un programme de financements et qu'il attendait la réponse de l'État. Jusqu'à présent, il n'a obtenu aucune réponse. On sait que des méthodes rigoureuses ont été mises en place au niveau organisationnel, mais c'est sur le plan financier que le bât blesse.
Aujourd'hui, les défaillances du système d'approvisionnement du réseau se révèlent et le résultat est ce retour des coupures d'eau et d'électricité qui ne cesseront pas de sitôt. C'est un véritable cri d'alarme qui doit être poussé. La balle est dans le camp du pouvoir qui doit aider la société d'État à subvenir aux besoins des consommateurs.