Dakar — Le roman de l'écrivain Mawa Faye, intitulé "La soldate", présenté mercredi à Dakar, se veut "une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels".
"La soldate est une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels", a fait savoir l'auteur, évoquant "une narration émotive pour faire ressortir les enjeux de l'éducation, de l'égalité des sexes et des normes culturelles qui entravent l'avancement des femmes en Afrique".
Publié par les éditions Harmattan Sénégal, "La sodate" est un roman poignant de 178 pages qui aborde des thématiques sociales profondes et des enjeux humanitaires à travers le parcours d'une jeune fille déterminée à changer les choses dans sa société.
Il s'agit de l'histoire de Nafi, une jeune fille de Dakar, résolue à devenir institutrice dans une école de brousse au Sénégal, malgré l'incompréhension et l'opposition de son père, Aladji, et l'obsession de sa mère, Adja, pour la donner en mariage.
Le roman explore également les souvenirs d'Aladji, son père, marqué par des accusations de sorcellerie et une mise en quarantaine sociale, obligeant la famille à s'exiler, errant de village en village avant de s'établir en ville.
Selon l'auteur, cette oeuvre est "un vibrant hommage à la persévérance et à la résilience des femmes africaines, prêtes à inspirer et à susciter des réflexions profondes sur l'éducation, l'égalité des sexes et les normes culturelles, pour un monde plus juste et équitable".
Elle s'inscrit, dit-t-il, "dans la même dynamique" que son premier roman, "La veuve de Dalifort" qui raconte l'histoire d'une femme qui doit affronter les complexités de la vie après la mort de son mari, tout en faisant face aux pressions sociales et aux défis de sa nouvelle réalité.