Sénégal: Le SUTRAIL demande à la direction des CFS de régler le 'passif social' de l'entreprise

Thiès — Le Syndicat unique des travailleurs du rail (SUTRAIL) demande à la direction générale des Chemins de fer du Sénégal (CFS) de régler le passif social de l'entreprise avant le démarrage de tout projet ferroviaire.

En assemblée générale dans les locaux de leur société, le SUTRAIL a exigé de la direction qu'elle "règle le passif social", de l'entreprise, avant le développement d'un quelconque projet ferroviaire.

Le syndicat a voulu aussi recueillir l'avis de ses membres sur les orientations des nouvelles autorités, et apprécier la réponse de la direction, qu'il avait saisie par rapport à la régularisation de 67 de ses membres.

Des cheminots actifs sur la voie, dans l'exploitation et la gestion du matériel roulant sont notamment concernés par cette doléance.

"Il y a des travailleurs qui courent derrière leur pension de retraite depuis 15 ans, faute de reversement de leurs cotisations à l'Institut de prévoyance retraite [IPRES] par leur employeur", a fait part Babacar Guèye, secrétaire général du SUTRAIL.

Selon lui, d'autres qui se faisaient prélever des montants sur leur salaire pour les besoins d'une coopérative d'habitat, attendent toujours de recevoir leur parcelle, après leur retraite.

L'assemblée générale tenue par le SUTRAIL, mercredi, était également une occasion de partager avec les membres, les grandes lignes de la nouvelle politique ferroviaire de l'État alors que l'on s'achemine vers des assises du transport au mois de septembre.

Les travailleurs veulent "très rapidement" rencontrer le directeur général des CFS, afin d'harmoniser avec lui les positions, en prélude aux prochaines assises du transport, a insisté Babacar Gueye, secrétaire général du SUTRAIL.

Des deux options sur la table, à savoir la ligne métrique et la ligne standard, les travailleurs penchent pour la première qui pourra être opérationnelle, dans l'immédiat, a ajouté le syndicaliste.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.