La céiste sénégalaise Combe Seck, stoppée net en quart de finale, jeudi, au canoë kayak sprint des Jeux olympiques (JO), va entamer la quête d'une qualification pour les JO de Los Angeles (USA) en 2028, a annoncé son entraîneur, Grégory Gaston Robert Démory.
"Ici aux JO de Paris, ce n'est pas la fin de quelque chose mais le début de quelque chose. Aujourd'hui et maintenant, Combé Seck sait comment s'entrainer, comment pagayer. Maintenant, ça ne fait que commencer. Une nouvelle quête va commencer pour les JO de 2028", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes sénégalais.
Combé Seck, en quête d'une place pour les demi-finales des épreuves du canoë kayak des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, a vu son parcours stoppé net en quart de finale.
La céiste sénégalaise n'ayant pu faire partie des deux premières de sa série lors des qualifications, elle a été obligée de passer par les quarts de finale pour espérer obtenir son ticket pour les demi-finales. La représentante sénégalaise avait terminé loin derrière les autres concurrentes.
Les deux céistes les plus rapides de chacune des cinq séries devaient se qualifier directement, les autres étant obligés de disputer l'étape des quarts de finale.
En quart, Seck a fait mieux que lors des séries des qualifications, terminant à la 7e place avec un chrono de 53 secondes 82, contre 54 secondes 76 lors des séries. Sa prestation ne lui permet cependant pas de se qualifier pour les demi-finales.
Seck était porte-drapeau du Sénégal lors de la cérémonie d'ouverture avec l'athlète Louis François Mendy.
"C'est fini les JO de Paris, nous sommes en train de penser à celles de Los Angeles en 2028", a indiqué M. Demory
Selon le technicien français, qui entraîne par ailleurs à l'ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, en France, dans le Pas-de-Calais, il faut trois ans pour préparer les JO.
Il a souligné que la céiste sénégalaise a une " progression exponentielle", relevant que plus elle ira plus haut, plus les progrès seront "difficiles" à obtenir.
La sociétaire du club de canoë kayak de Ouakam s'est préparée pendant plusieurs mois à l'ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, en France, dans le Pas-de-Calais.
"Aux Jeux Olympiques (JO), on ne sélectionne que les meilleurs. Il y avait 33 filles sélectionnées à travers le monde. Il y a beaucoup de filles qui n'ont pas été sélectionnées. Combé Seck a la chance d'être sélectionnée. On ne va pas se le cacher, pour les Africains, c'est très difficile. C'est une discipline qui demande beaucoup de moyens matériels, des plans d'eau spécifiques pour pouvoir faire des entraînements de qualité", a-t-il indiqué.