Sénégal: La régulation des télécoms, un des sujets en exergue

Dakar — Les nouvelles perspectives de la régulation des télécommunications et la lutte contre les accidents de la route font partie des sujets en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.

Plusieurs quotidiens se font l'écho des Journées de concertation sur la régulation des communications électroniques démarrées jeudi à Dakar, sous l'égide de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

"Une rencontre de deux jours qui permettra à terme de dégager une feuille de route pour la régulation du secteur des communications électroniques", explique le quotidien L'As.

Le journal cite le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, dont les propos fixent le cap dans ce domaine. "Il faut, dit-il, asseoir une régulation tarifaire pour concilier l'équilibre du secteur".

Le directeur général de l'ARTP, Dahirou Thiam, a de son côté "listé les nombreux défis du secteur numérique, avant de s'engager à les adapter au dispositif de régulation", rapporte L'As. Cela amène Sud Quotidien à dire que l'Etat "cherche la bonne formule" pour la régulation des télécommunications.

Il s'agit principalement de veiller à l'équilibre du secteur et au respect de la réglementation, soutient Dahirou Thiam dans des propos rapportés par le quotidien Yoor-Yoor, autrement dit, "trouver un équilibre entre les impératifs économiques, sociaux et technologiques", ajoute le DG de l'ARTP dans les colonnes de Libération.

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Les quotidiens s'intéressent par ailleurs à la lutte contre les accidents de la route, un sujet de préoccupation pour le gouvernement qui ne fait pas mystère de son ambition de trouver une solution à ce problème. "La sécurité routière dans le radar de Sonko", confirme le quotidien 24 Heures.

"Le PM mobilise le gouvernement" contre ce phénomène, relève Libération. "Corruption sur les routes, visites techniques, vétusté des véhicules..., Ousmane Sonko annonce des mesures drastiques", ajoute la même publication. "Sonko dénonce la corruption et annonce des mesures", peut-on lire à la une du quotidien Les Echos.

"Les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation", promet le chef du gouvernement à la une du quotidien Le Soleil. Walfquotidien rapporte que les derniers drames routiers ont poussé les autorités à tenir, jeudi, un conseil interministériel au cours duquel le Premier ministre "a dénoncé la corruption qui mine le secteur du transport routier sans compter, dit-il, la vétusté du parc automobile".

M. Sonko précise, à la une du quotidien Bès Bi Le Jour, que l'intention du gouvernement n'est pas d'exercer une quelconque pression sur les acteurs concernés, "mais il faut de la fermeté".

Le Quotidien anticipe sur le prochain "chamboulement diplomatique" et renseigne que "ces derniers jours", le ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères "a envoyé des notes de rappel à plus d'une quarantaine de diplomates constitués d'ambassadeurs, de consuls généraux et de premiers ou deuxièmes conseillers".

"On peut citer, entre autres, les ambassadeurs du Sénégal en Côte d'Ivoire, en Gambie, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, ou les consulats généraux de Marseille, New York, Djeddah, Naples", ajoute Le Quotidien, qui affiche à ce sujet : "Le grand remplacement à venir".

Les changements ne concernent pas seulement ce domaine si l'on en croit Vox Populi. "Après l'administration territoriale, informe ce journal, le chef de l'Etat va chambouler la magistrature" également.

"Par la force du décret, le président de la République secoue le cocotier chaque mercredi et découpe le gâteau à partager, les profils les moins convaincants parviennent à sortir du tri des prédisposés à l'emploi", commente le quotidien Kritik'.

Le journal estime que "la principale rupture opérée par le nouveau régime consiste à positionner des combattants qui ont mouillé le maillot durant la période des vaches maigres". "On est encore loin de l'épilogue de la rémunération des guerriers qui sont allés au front du combat pour le Projet", ajoute Kritik'.

Boubacar Camara Kamâh, président du parti "Jengu" et allié du nouveau pouvoir incarné par le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, semble donner des assurances sur cette question.

"Les conditions ne sont pas encore réunies, mais avec de nouvelles lois, on fera des appels à candidatures", comme promis pendant la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars dernier, assure Boubacar Camara dans les colonnes du quotidien Le Soleil.

M. Camara dit ce qu'il "pense du gouvernement" sur beaucoup de sujets, dont la reddition des comptes, qui, à ses yeux, "ne doit pas être analysée en termes de séquence, mais comme une activité permanente".

Enquête traite de l'agenda diplomatique du président de la République, qui "devrait prononcer un discours mémorable ce 15 août à Paris", après la sortie de son Premier ministre sur les tirailleurs sénégalais. Le président de la République va ensuite participer au sommet Chine-Afrique "en début septembre". Il est ensuite attendu à l'Assemblée des Nations unies du 20 au 27 septembre.

Enquête, à l'appui de cet agenda chargé, affiche "Diomaye à contre-courant", une manchette faisant référence à la "multiplication des déplacements" du chef de l'Etat en France.

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